•CHAPITRE TRENTE-DEUX•

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Cela faisait un bon moment que nous étions là, assis sur le sable à se raconter des trucs de merde sur nos vies tout en dégustant nos burgers.

-Si tu devrai refaire quelques choses dans toute ta vie, qu'est-ce que se serait ? Demandai-je en buvant une gorgé de mon soda.

-J'aurai demandé à mes parents de quitter la ville plus tôt pour vivre ici plus longtemps.

-Pourquoi ?

-Mon ancien lycée était de la merde et j'ai pas eu les meilleurs fréquentations on va dire, me répondit-il simplement. Et toi ?

-Simple, je voudrai ne pas m'être disputer avec Paige.

Il hocha la tête et un long silence s'installa.

-Maddy, c'était quoi pour toi notre baiser vendredi soir ?

Je resta quelques temps sous le choque ne m'attendant pas à cette question.

-Je dirai de l'attirance mutuel parce qu'on était bourré et en sous vêtements, finis-je par dire simplement.

- Alors c'est tout ?

-Que veux-tu de plus Evan ? On connaît mon avenir, je vois pas pourquoi tu voudrais tester quoi que se soit avec moi, lui dis-je sur la défensive.

-Pourquoi tu pense à ça ? Tu devrai profiter de l'instant présent et ne pas te prendre pas la tête.

-Simplement dit toi que j'ai comme une horloge qui tourne dans ma tête et même si j'essaye de passer au dessus je n'arrive pas à oublier que à tout moment je peux mourir.

-C'est pour ça que tu dois profiter pour-

-Je ne pense pas comme ça moi Evan.

-Alors laisse moi te montrer, fit-il en se rapprochant de moi.

Il colla presque son front contre le miens et me regarda dans les yeux pour attendre une réaction de ma part. Mais rien de venu, pas d'accord ni de désaccord. Alors nous sommes rester ainsi pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que je prenne la parole d'une voix calme :

-Je ne sais pas à quoi tu joues, mais je te le répète, ce que tu veux est impossible et nous n'avons rien fais ensemble donc je ne sais pas quel délire tu veux avec moi, mais je te conseil d'oublier.

Je tentai de m'écarter de lui mais il me ramena directement.

-C'est pas un délire ce que je veux, j'ai juste une putain d'attirance pour toi que je n'ai jamais eu pour personne et j'ai l'impression de te connaître mieux que quiconque.

-Pourtant on s'est parler seul à seul deux ou trois fois et les autres moments c'était pour nous engueuler donc ton intution est complètement fausse et débile.

Il y eu un silence, puis il reprit :

-Maddy, si tu n'avais pas eu cette maladie, aurais tu accepté qu'on essaye d'aller plus loin ?

-Peut-être, je n'en sais rien en réalité, car si je n'avais pas eu cette maladie on serait peut-être toujours deux ennemis.

-Mais nous ne le somme pas, donc je ne vois pas ce qui te bloque...

-Tout simplement, la mort.

-Qui te dis que tu va mourir ?

-Les médecins, et le fait que la dernière personne à avoir eu ma maladie est décédée.

-Mais tes parents payent une fortune des scientifiques pour qu'ils trouvent une solution, donc tu as peut être tes chances.

-Je ne veux pas qu'on me fasse de faux espoirs, ni à moi, ni à personne, avouai-je en posant ma tête sur son épaule.

-Mais laisse moi te faire oublier ces problèmes, chuchota t'il en passant son bras sur mes épaules.

-Tu forces.

-Je sais, rigola t'il doucement.

Je fixai le bout de la mer en souriant et en me concentrant sur le bruit des vagues.

-Alors ? Finit il par demander.

-Fait comme tu veux, si tu veux essayer de me conquérir vas-y, je verrai bien, mais c'est à tes risques tu devrai avoir peur d'essayer de d'accrocher à quelques chose sans but.

-On verra bien, mais je te promet de faire de mon mieux.

-Pourquoi ?

-Pour que tu passes vraiment les meilleurs derniers mois de ta vie si tu est sûr de mourir, acheva t'il en levant la tête pour regarder le soleil se coucher.

-Bien, mais moi je ne te promet rien, et sache que je peux mourir du jour au lendemain sans que-

-Arrêtes, j'avais cru comprendre que tu ne voulais plus parler de ça au début alors n'en parlons plus.

-C'est ta faute aussi...

-Chut.

-La ferme.

-Pardon ? Dit il en prenant un air sérieux.

-Excuses acceptées, fis-je en rigolant.

-T'as vraiment un humour de merde.

-On en parle du tiens ? Aussi inexistant que ta beauté.

Il écarquilla les yeux, j'explosai de rire et le vit m'attraper pour nous relever et me mettre sur son épaule.

-Nan putain Evan je t'en supplis pas dans la mer !

Il lâcha un rire et continua de s'avancer vers la mer sans m'écouter et mis les pieds dans l'eau sans se soucier que son jeans sera mouillé.

D'un geste rapide il me souleva de son épaule pour me prendre dans ses bras et dit :

- Retire ce que tu viens de dire ou je te lâche.

Sans perdre de temps j'enroulai mes jambes autour de sa taille et mes bras derrière son cou en hochant négativement la tête.

-Ok, dit il simplement en m'atrapant par la taille pour me jettai mais je l'arrêtai.

-C'est bon Evan t'es plus beau !

Il me souria directement et me ramena au bord sans que j'ai besoin de me mouiller les pieds.

-Bah voilà c'était pas si compliqué ! Rigola t'il en me posant sur le sable.

-J'déconne t'es toujours ultra moche, m'écrai-je avant de partir en courant vers l'autre bout de la plage.

S'entama donc un petite course poursuite tel des gamins et sans grande difficulté il me rattrapa rapidement et me plaqua au sol.

-Gamine.

-Gamin.

Il rigola et m'aida à me relever en disant :

-On est improbable.

-Ouais on passe d'une discussion ultra sérieuse à une course poursuite sur la plage, fis je en rigolant à mon tour.

-Faut croire qu'on fait bien la paire !

-Nan dégage tout de suite avec tes disquettes à deux balle ! Finis-je en le poussant pour retourner vers la bouffe.

I want to liveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant