𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴•𝟷

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On m'a toujours surprotéger et cela depuis que je suis né, je n'ai jamais eu le droit de courir dehors, de sauter et m'amuser comme les autres enfants. Parce que chaque petit efforts, n'importe soit-il pouvais me tuer à n'importe qu'elle moment de ma vie.

Je n'ai jamais fais de sport, je n'ai jamais pu faire d'attraction ou d'expériences à sensation forte.  Depuis petite on m'interdisait de faire des choses que tous les enfants faisaient et d'une certaine façon on m'interdisait de vivre.

À la place de passer une enfance plus ou moins normal comme beaucoup d'enfants, j'ai passer presque toute mon enfance et adolescence dans les hôpitaux. Encore aujourd'hui à dix-sept ans je devais y aller encore régulièrement. Et trop souvent à mon goût, c'est pour cela qu'il m'arrivais parfois d'inventer des excuses pour ne pas y aller.

J'ai été diagnostiqué dès ma naissance d'une malformation congénitale, ce qui veut dire que je suis né avec cette anomalie. Le risque qu'un enfant est une malformation cardiaque et de 5 sur 1000 bébés. Et je fais partie de ces cinq personnes.

Neuf fois sur dix, il est impossible de déterminer la cause de ce genre de malformation, j'en fait aussi partie. Les médecins n'ont jamais su pourquoi mon cœur n'était pas comme la plupart des autres, en bonne santé. Comme m'avait dit les médecins étant plus jeune « Le cœur est un organe dont l'architecture est un complexe. Parfois il se peut que nous ne trouvons pas de réponse à certaines questions. »

J'ai une malformation, mais les questions du genre pourquoi ? Et comment ? N'auront jamais de réponse.

Parfois je pense à ce que pourrais être ma vie sans ce cœur. J'aimerais échangé ma vie avec celle de quelqu'un d'autre, cela serait mentir de dire le contraire. J'aimerais avoir une vie simple et banal. Pouvoir juste courir et sentir le vent fouetter sur mon visage, ressentir ce que cela fait d'être épuisé après avoir courue pendant des minutes entière. Ressentir ce que cela fait d'être dans une attraction, marcher pendant tout un trajet, faire des balades en montagne et en forêt. Je rêvais de faire ce que je voulais et ce dont j'avais envie. Et non de faire seulement ce dont j'avais le droit de faire.

Mais ce n'était que des rêves et pas la réalité.

Je ne pense pas que quelqu'un puisse réellement me comprendre, comprendre le sentiment de liberté dont j'ai terriblement envie et besoin dans ma vie. Encore moins dans ma famille, puisque à chaque fois que je faisais quelque chose qu'ils considéraient comme dangereux, j'avais toujours le droit à une remarque.

J'aimerais connaître quelqu'un qui ne sache rien de ma situation. Quelqu'un qui ne connaisse pas ma maladie et qui me considérerait tout simplement comme une personne normal. Qui pourrait faire des choses normales comme sortir dehors, aller à des soirées ou n'importe quoi d'autres. C'est ce que j'aimerais. Mais encore une fois, c'est un rêve et non la réalité.

Ma réalité était qu'aujourd'hui et heureusement je n'avais pas de rendez-vous à l'hôpital, pour mon plus grand bonheur. Nous étions lundi et les cours avaient reprit depuis quelques jours. Je ne connaissais pas grand monde, les élèves de chaque classes étaient mélangés pour chaque cours différents. Ce qui faisait que je ne me retrouvais que très rarement avec les mêmes personnes.

Je descendais doucement les escaliers, sous le regard de ma mère depuis la cuisine. Si j'avais eu le malheur de les descendre un peu trop rapidement à son goût, elle m'aurais déjà hurler dessus en me disant de faire attention a mon myocarde.

Je rentrais dans la cuisine et salua mes parents qui eux avaient déjà commencer leurs petit déjeuner.

Je m'installais en face d'eux et me servis un bol de céréale ainsi qu'un simple jus d'orange.

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