Chapitre 5

105 5 0
                                    


PDV Dieter

Je sors de l'appartement de Thomas et prend l'ascenseur pour descendre.
Je réfléchi longuement. J'ai presque honte de moi l'avoir enlacé comme je l'ai fais. Je sais pas du tout ce qui m'a pris.
Quand il s'est levé, je ne sais pas pourquoi, j'ai senti l'envie soudaine d'avoir un contact physique avec lui. Et ça a entraîné un énorme malaise entre nous deux le reste de la soirée.
Mais je me souviens avoir ressenti une sensation que je n'avais jusqu'alors jamais ressenti. J'ai eu une sensation de sécurité, oui de sécurité comme si, avec Thomas, il peut m'arriver tous les malheurs du monde mais rien ne me touchera tant que je suis avec lui.
J'ai aussi senti mon corps se réchauffer, ou même brûler.

Je sentais qu'il n'osait pas vraiment me rendre l'étreinte. Il touchait à peine mon dos avec ses mains, et je le comprend totalement. Ce que j'ai fais est stupide. Thomas ne va plus oser s'approcher de moi, me croyant pour quelqu'un de bizarre.
Je ressens, en même temps, du regret et de la joie d'avoir exprimer mon amitié pour lui ainsi. Je suis perdu.

Je suis tellement perdu dans mes pensées que je n'avais pas remarqué que j'étais déjà en bas.
Je prend ma voiture et rentre chez moi.

~~~~~

Impossible de dormir.
Ça va maintenant faire une heure que je lutte contre mes pensées pour accéder au sommeil.
Et je ne peux arrêter d'avoir l'image du magnifique visage de Thomas qui sourit.

Attend... est ce que je viens de qualifier son visage de "magnifique visage" ? Nan mais ça veut rien dire. Un homme peut bien trouver le visage d'un autre homme magnifique... Quoique, le terme "magnifique" est peut être un peu exagéré... Bref je devrais essayer de me concentrer sur mon sommeil plutôt que de dire des idioties.
Demain est un autre jour.

Le lendemain...

Je dors profondément, m'étant endormi tard hier, mais le téléphone avait décidé de me gâcher la grasse matinée, que j'aurais pu faire, en sonnant.
Je me réveille en sursaut et décroche directement.

"Oui ?, dis-je à moitié endormi.

- Salut Dieter, c'est Thomas, j'espère que je ne te dérange pas ?

- Bah tu m'as juste réveillé mais sinon ça va... Qu'est ce qu'il y a pour que tu m'appelle aussi tôt ?, je lui demande.

- Dieter... C'est neuf heures, me répond Thomas avec un ton amusé.

- Oui bah excuse moi de vouloir dormir le dimanche ! Et ça répond pas à ma question, qu'est ce qu'il y'a ?

- Bah c'était pour te dire que je suis devant chez toi actuellement.

- Ah OK, dis-je d'abord totalement serein, Attend quoi ?! Qu'est ce que tu fais devant chez moi ?!, je poursuis, maintenant totalement paniqué.

- Je sais pas j'avais envie de faire une petite visite surprise ! En plus j'ai apporté à manger, me répond l'homme à cette voix si mélodieuse (euh, qu'est-ce que je dis moi ?).

- Mais on s'est vu hier !, dis-je, toujours paniqué.

- Mais je t'en poses des questions ! Bon c'est quand que tu viens m'ouvrir, il fait pas super chaud dehors, me demande Thomas, exaspéré

-Oui oui j'arrive."

Je raccroche en disant cette dernière réponse avec une voix qui tremblait. J'active la porte de l'immeuble pour que Thomas puisse monter.
Je saute de mon lit et cours mettre quelque chose de plus présentable, me recoiffe et cours vers la porte. Je l'ouvre et je vois Thomas, totalement bien coiffé avec une veste et un pantalon de costard. Je me suis surpris à me dire "mais qu'est ce qu'il est mignon".
Je me choque tout seul mais reprend vite mes esprits pour le faire rentrer. On ne s'est même pas serré la main, on s'est juste souris. Il avance dans mon appartement en me disant, tout en riant:

" Alors la marmotte, elle à faim ?

- T'as pas fini de te foutre de moi ?"

Il rit en posant son sac sur ma table. Je m'approche de celle-ci et dit à Thomas de s'asseoir. C'est ce qu'il fait alors que moi aussi je m'asseois
Il me montre ce qu'il a amené : des viennoiseries et des cafés.
Je le remercie et commence à manger. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'il ne mange pas. Il me regarde juste avec un sourire. Il avait raison, j'avais faim mais en le voyant me fixer comme ça, ça m'a totalement coupé. Je lève alors les yeux vers lui et plonge mon regard dans le sien. Il sourit alors que j'ai du mal à tenir mon regard.
Lorsque j'ai croisé son regard, un frisson à parcouru tout mon corps.

Une question me brûlait les lèvres donc j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai soutenu mon regard en lui posant cette question qui risque de le mettre mal à l'aise :

"Dis-moi Thomas, pourquoi tu me fixes comme ça avec ton joli regard", dis-je, pas totalement conscient de ce que j'ai dis à la fin de ma phrase.

Puis je vois Thomas, qui me regarde maintenant avec des grands yeux. Il a perdu son sourire mais je vois ses joues prendre une couleur rosé.
Et soudain je me rend compte de ce que j'ai dis. Je l'imite, fais des grands yeux et baisse la tête, gêné. Je ne comptais pas qualifier son regard de "joli" mais c'est sortit tout seul.
Je ne sais pas quoi faire, m'expliquer ou garder le silence ? Dans tout les cas ça nous mettrait autant mal à l'aise.
Je décide de prendre la parole :

"Euh je voulais pas forcément dire joli hein...

- T'inquiète pas Dieter, c'est rien, ça me fais plaisir, me répond mon ami avec un rire gêné, mais fini de manger je te regarde plus."

Je l'écoute et recommence à manger.

2 heures plus tard...

Ca fait longtemps que j'ai fini de manger mais on a trouvé des sujets de conversation intéressants.
Mais on a pas remarqué à quel point le temps passe vite. Thomas avait décidé de partir parce qu'apparemment, il avait un rendez-vous. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander avec qui il allait mais je n'ai rien dis, m'étant déjà fais remarqué toute à l'heure.
Je le laisse donc partir et retourne m'occuper.

À Suivre...

You're My Heart, You're My Soul (Modern Talking Fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant