You're My Heart, You're My Soul (Modern Talking Fanfiction)

Chapitre 17

1 semaine plus tard...

PDV Thomas

Ça y est, c'est le jour J, l'émission est sur le point de commencer... Je suis pas bien du tout là... Je suis aux côtés de Dieter, sur le canapé.
Il essaye de me rassurer comme il peut mais c'est compliqué quand on est soi-même angoissé.

"Bonjour à tous, dans ce numéro nous allons diffuser une interview tournée il y a une semaine des deux membres du célèbre groupe allemand Modern Talking. Dont les chansons font le tour du monde depuis 1984."

Je prend alors le bras de Dieter et le serre. L'interview commence, l'intervieweuse nous présente et nous pose des questions sur notre carrière professionnelle.

Puis cinq minutes plus tard, le moment si peu attendu arrive. Elle nous demande si nous avons quelqu'un dans notre vie (nous répondons oui) puis commence sa question sur les rumeurs...
Dieter a répondu à la question.
Je n'ose même plus regarder la télé. Je décide de partir me coucher, encore plus angoissé qu'au début de la soirée. Dieter me laisse faire, ne sachant pas quoi faire.

Je me prépare et me couche. Je ne veux même pas fermer les yeux. En fait j'aimerais m'endormir, me réveiller et me rendre compte que, finalement, tout ça n'était qu'un rêve. Mais je sais que c'est la réalité.

Je regarde l'horloge, ça ne fais que dix minutes que je cherche à dormir. Pourtant j'ai l'impression d'être là depuis des heures. Je suis seul, à me battre avec mes pensées.
Enfin, je ne vais pas rester seul longtemps puisque j'entend Dieter se déplacer dans l'appartement, il va sûrement venir me rejoindre.

Puis je le vois entrer dans la chambre, l'air très inquiet.

"Tu ne dors pas ?

- Non, je suis trop stressé, je peux pas fermer l'oeil", lui dis-je

Il vient alors se coucher et se met en face de moi. On se regarde, essayant tant bien que mal de se sourire.

"Dieter... J' ai peur...

- Moi aussi Tom mais il faut essayer de chercher du positif. Je t'accorde que ce n'est pas facile mais essaye. Et puis il faut que tu dormes... Demain sera une journée difficile..."

Et c'est sur ces paroles que je tente de m'endormir...

Le lendemain...

Je me réveille brutalement à cause des appels de l'inter-phone de l'appartement. Dieter aussi. On essaye d'émerger comme on le peut. Ça ne s'arrête pas de sonner. Je me lève et vais voir au balcon du salon qui s'acharne comme ça sur cet inter-phone.
J'ouvre la fenêtre, m'avance.

Ce que je vois alors me terrorise. Un groupe d'une quinzaine de personnes attend devant la porte de l'immeuble, en essayant de l'ouvrir. Et certains d'eux criaient des choses comme "ils sont où les PD", "vous avez pas le droit de vivre" ou encore "descendez vous battre si vous êtes des hommes".
Je rentre alors le plus vite possible et ferme la fenêtre. Je crois que personne ne m'a vu. Ma respiration s'accélère, mes jambes tremblent.
J'entend alors Dieter m'appeler :

"Thomas ! Il se passe quoi ?"

Je me dirige alors lentement vers la chambre. Des larmes me viennent, je ne peux pas les retenir. En arrivant dans la chambre, je me précipite sur le lit et m'approche le plus possible de mon compagnon.

"Thomas mais qu'est ce qu'il t'arrive ?! Qu'est ce qu'il se passe dehors ?, me demande-t-il, inquiet.

- On aurait jamais dû le dire... jamais...

- Mais explique moi !

- C'est un groupe d'une quinzaine de personnes qui sont en train d'essayer de rentrer ! Et ils nous crient des insultes !

- Oh mon dieu...", finit-il par dire, en mettant sa main devant sa bouche.

Puis il se lève, s'habille à toute vitesse et commence à partir dans le couloir.

"Non ne descend pas ! Je t'en supplie ne fais pas ça ! Ils vont te frapper !

- Je m'en fiche. Ils tente de nous faire du mal, alors je vais leur faire de même."

Puis il commence à repartir. Je me lève alors à mon tour et cours le rattraper. Je le prend par le bras et le retiens.

"Non arrête, ils n'en valent pas la peine... "

Dieter essaye de se débattre pour que je le lâche, mais je continue à tenir son bras de toutes mes forces.

"Lâche-moi Thomas !

- Non ! Dieter regarde-moi, regarde-moi !", lui dis-je en essayant de tourner son visage vers moi avec ma main libre.

Il finit par se tourner vers moi. Je vois alors son regard s'attendrir et il se calme. Il cesse de forcer pour sortir et je fini donc par le lâcher. Il baisse la tête et soupir.

"Je suis désolé Tom, c'est juste que je ne veux pas qu'ils te fassent du mal... Je veux te protéger de tous ces gens mal intentionés...

- C'est gentil mais moi aussi je veux que tu sois en sécurité... C'est pour ça que je refuse que tu ailles te confronter à ces gens qui n'en valent pas la peine. Laisse-les, ils finiront bien par se calmer..."

Puis, sans prévenir, Dieter s'approche et me sert contre lui. Je lui rend son étreinte. On reste comme ça une vingtaine de secondes puis Dieter se redresse.

"Tu pense que ça a été une bonne idée de le dire ?, me demande-t-il alors.

- Je t'avoue que je ne sais pas... Avec ce qu'il se passe en ce moment en bas, je te dirais que non mais ça a sûrement un côté positif que nous n'avons pas encore découvert.

- Oui, tu as sûrement raison...

- Bon, je te propose qu'on reste à l'appartement pour aujourd'hui, c'est peut être mieux...

- Bonne idée.

- Allez viens, on va manger un peu."

Je prend la main de mon compagnon et l'entraîne dans la cuisine. Je le fais asseoir à la table et commence à préparer un petit ddéjeuner.

Il était déprimé pendant tout le temps où je cuisinais mais j'ai réussi à lui redonner le sourire quand il a commencé à manger.
On peut dire que Dieter apprécie beaucoup ma cuisine (sans vouloir me vanter hé hé...)
Mais tout ce que j'espère c'est que tout ces événements vont cesser et que nous ne perdrons pas nos fans...
Et je sens que le temps nous réserve beaucoup de surprises...

À Suivre...