Anna cherchait désespérément ses cours de Potion. Elle devait encore terminer un devoir pour la rentrée. Alors qu'elle fouillait dans sa valise, le carnet noir de Jedusor se dessina devant ses yeux. Elle le prit, touchant la matière du bout des doigts. Devrait-elle le lui rendre, se demanda t'elle, repensant à ce qu'il s'était passé quelques jours plutôt. Il l'avait aidé à s'échapper de l'homme qui l'avait prit comme proie. Anna frissonna au simple fait de repenser à la voix de l'homme. Elle reposa son regard sur l'ouvrage, se demandant si elle devait le lui rendre et, ainsi, ils seraient quittes. Elle avait plusieurs fois essayé de tirer des informations de l'ouvrage mais il ne s'avéra d'aucune utilité. Il était aussi acerbe que son propriétaire. Bien, dans tout les cas, qu'elle le détienne ou que ce soit lui, l'horcrux était crée et cela ne changerait rien. Si elle venait à le détruire, elle changerait les choses. Ce n'était certainement pas ce qu'elle voulait. Elle prit l'ouvrage et le posa sur son bureau. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à le trouver. Elle se décida à envoyer une lettre à Malefoy, lui exposant le fait qu'elle avait besoin de lui rendre visite pour une histoire de devoir. Abraxas devait sûrement savoir où se trouvait l'orphelinat puisqu'il était celui qui le connaissait le mieux. Elle attendit plusieurs minutes et lorsqu'une demi heure passa sa chouette revint. Un bout de papier cacheter d'un ruban vert était accroché à la patte de l'animal. Anna se dépêcha de le détacher et lut les quelques mots, dans une plume fine et délicate, l'adresse qui y était annotée.
...
Anna se tenait devant l'orphelinat qui était rongé par le temps. Sur trois étages, il paraissait minable par rapport aux immeubles qui habillaient la rue. C'était la première fois qu'elle se trouvait face à un orphelinat et, à vrai dire, elle n'envisageait pas les lieux ainsi. Elle savait que ces lieux étaient assez pauvres mais pas à ce point.
Patientant sous le perron, elle ne savait pas si elle devait, ou non, toquer à l'imposante porte de bois noir. Finalement, celle-ci ne tarda pas à s'ouvrir sur un groupe de jeunes enfants. Ils l'observèrent quelques secondes avant de la saluer poliment. Anna leur offrit un sourire, avant de poser son regard sur leurs vêtements sales et, souvent, bien trop grands. Anna resserra le carnet sous sa cape beige. Elle s'avança vers la porte, encore ouverte, et rentra dans les lieux. L'entrée était sombre et froide. La poussière ensevelissait chaque meuble, faisant plusieurs fois tousser Anna. Des pas ne tardèrent pas à briser le silence qui incarnait les lieux et une femme se dessina devant elle. Déjà âgée d'un certain âge, elle toisa Anna de haut en bas.
- "Oh ! Un ange !" S'exclama un jeune garçon qui se tenait à côté de la grande femme.
Il observa Anna avec de grands yeux émerveillés, n'ayant jamais vu de vêtements aussi blancs.
- " Vous êtes là pour une adoption ?" Demanda la femme, un ton aigri.
- " Je suis ici pour venir rencontrer un camarade de classe."
- "Je m'excuse mais aucun de ces enfants n'est scolarisé."
- "Pas même un certain Tom Jedusor ?"
La femme ne répondit pas, continuant juste à observer Anna avant qu'une lumière n'éclaira ses pupilles.
- " Oh, pourquoi ne pas m'avoir directement dit que vous étiez une infirmière ? Vous savez, j'ai bien vite compris que ce garçon était placé en hôpital pour fous."
- " No.." Tenta de défendre Anna mais la femme ne lui laissa pas le temps de s'exprimer.
- "Bon, le petit va vous emmener à lui."
Le petit avait l'air joyeux et commençait déjà à tirer Anna par la main. La femme quitta la pièce et Anna s'indigna que la femme puisse penser qu'il venait d'un hôpital psychiatrique. Etre un sorcier ne signifiait pas être fou, à part la magie qui émanait d'eux ils n'étaient pas si différents. Cependant, elle s'accordait à reconnaitre que cela n'aurait pas fait de mal à Jedusor un petit séjour dans un de ces hôpitaux.
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La Liaison Dangereuse
FanfictionAnna, jeune étudiante de septième année à Poudlard, se retrouve du jour au lendemain coincée dans un quotidien qui n'est pas le sien. Il n'y a aucun retour de possible, l'unique option est d'aller de l'avant. Et quand, inconsciemment, on interfère a...