─ Désolé de casser toutes les émotions qui sont en train de circuler.. mais je vais dire quelque chose qui va vous en procurer d'encore plus fortes ! interrompit Antoine, le visage des plus joyeux. Il continua : Félicitations. Vous avez toutes les deux gagné le concours, vous êtes sur la liste des grands sélectionnés !
Ma réaction fût prévisible, mais elle n'aurait pas pu être différente.
Je me mis à battre des mains au niveau de mes yeux. Il faudra que je me rappelle que ça ne sèche pas les larmes - et qu'elles étaient même de plus en plus nombreuses.
Je criai à pleins poumons, les larmes inondant mon visage :
─ Comment ça ? C'est vrai ?! Alors nous faisons partie des meilleures jeunes écrivaines de France ?!!
Je n'en revenais pas. Toute ma vie j'avais rêvé de ce moment, et il était enfin arrivé. Mon corps tremblait. Mon cœur allait exploser. La joie me submergait.
Sous l'effet du choc - ou tout simplement parce que je le voulais - , je pris Antoine dans mes bras. Il ne refusa pas mon câlin et l'accentua même, me chuchotant trois mots doux à l'oreille :
"Je t'aime, Lou"
Il recula sa tête et, prise d'un élan d'amour, mes lèvres vinrent se plaquer sur les siennes.
J'entendis les autres s'émerveiller autour, et les coins de ma bouche s'étirèrent.
Je ne ressentais plus rien. Seulement lui. Il était là, et je voulais qu'il le reste à jamais. Son amour emplit mon coeur et mon âme. Mes sens se confondaient, mes lèvres étaient comblées, mon sourire rayonnait.
Il rayonnait d'un bonheur sans faille.
Un bonheur sincère.PDV : Lou
Quatre ans plus tard.La fin se doit d'être écrite. C'est comme cela que tout roman se finit.
Aujourd'hui, cela fait maintenant quatre ans que le concours de roman auquel nous avons participé s'est déroulé. Quatre ans que Lynn et moi l'avons gagné. Quatre ans que j'ai trouvé ma voie. Quatre ans que j'aime ma vie, et quatre ans que je m'aime.
Une semaine après cette date, Lynn a eu une conversation sérieuse avec sa mère et a décidé de venir habiter avec moi le temps de trouver un toit. J'étais heureuse de l'apprendre. Tellement heureuse que voir sa génétrice s'effondrer de peine et de douleur ne me fit ressentir aucune pitié.
Nous avons aidé Lynn à faire ses valises et prendre ce dont elle avait besoin et mon amie a ensuite toqué à la porte de son voisin, Thomas. Elle s'est excusée pour son comportement et ses larmes ont commencés à couler lorsqu'elle lui a avoué qu'elle avait en vérité des sentiments à son égard.
Thomas a sourit. Il avait attendu pendant si longtemps et il venait de se soulager d'un poids si énorme qu'il ne réfléchit pas lorsqu'il demanda à Lynn de se mettre en couple avec lui. Sa réponse fut évidente.
Ils vivent donc une relation à distance pour le moment, mais ne tarderont pas à habiter ensemble. Ce n'est qu'une question de temps, et d'argent.
Les jumelles se partagent un appartement. Rina s'implique entièrement dans des études pour devenir vétérinaire et sa jumelle fait pour l'instant du baby-sitting.
Pour ma part, j'ai loué un appartement à deux.
─ Elle est bientôt finie ton histoire ? murmure une voix douce dans mon dos.
─ Patiente encore un peu, Antoine, lui dis-je en rigolant.
Je vis avec Antoine. Nous sommes ensemble et devons acheter une vraie maison dans une semaine.
─ Ari sera le premier à lire ton histoire ?
J'esquisse un sourire et réponds :
─ Exactement ! Comme d'habitude.
Il s'approche pour venir déposer un baiser sur mon front. Je bascule ma tête en arrière, et c'est cette fois sur ma bouche qu'il dépose ses lèvres si tendres.
Lynn et moi sommes devenues écrivaines, et une petite partie de personnes nous soutiennent de tout cœur. Assise sur mon bureau, j'écris la dernière page de mon livre. Mon livre qui s'intitule : "Mon sourire aura changé."
FIN
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Merci infiniment à ceux et celle qui ont lu mon histoire jusqu'au bout.
Je ferai très sûrement d'autres chapitres pour l'allonger !
Sincèrement, merci ♡♡♡
Louna ☆
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Mon sourire aura changé | ᵀᵉʳᵐᶤᶰᵉ́ᵉ
Novela JuvenilJe suis née il y a dix-sept ans, un jour où un lourd tapis blanc recouvrait le sol froid de ma ville. Depuis, je vis. Ou plutôt, je survis. Les mauvais chemins, on ne peut pas s'empêcher de les prendre, ni faire retour arrière. Mais on peut s'arrête...