HARD Perfection - Saison 2 [TERMINÉ]

4. Reveil

🌹 Victoria 🌹

Ma tête pesait une tonne et tous mes muscles étaient endolories. J'avais l'impression d'être passée sous un rouleau compresseur. De plus, j'avais extrêmement mal à la hanche.

J'ouvris un oeil, incapable de dire où je me trouvai ni comment j'avais finis ici. Je fus rassurée en voyant mes sacs de voyages au pied de ce lit grinçant et inconfortable. J'étais dans une chambre d'hôtel, en sécurité et non dans ma voiture ou dans une ruelle à décuver

Lâchant un ralle d'agonie, je roulai sur le côté et me cognais à quelque chose de chaud et de dur.

Hein ?

Me redressant rapidement sur un coude, je vis Faith, allongé sous le drap jaunit, torse-nu... OMG, était-il complètement nu ?

— Faith ?! Hurlais-je en me relevant complètement.

Je remarquai enfin ma tenue. Un simple tee-shirt gris trop large pour être le mien. En dessous, je ne portais qu'un boxer.

Oh non... Qu'est-ce qui s'était passé hier soir ? Je me rappelais du bar, de nos jeux, de notre faux couple, de notre passage à l'épicerie puis... plus rien.

Je secouai l'épaule de Faith et ce dernier ralla en bougeant légèrement.

— Faith ! Qu'est ce que tu fais dans le même lit que moi ? Mon dieu... on a fait l'amour hier soir ? Avais-je craché à une vitesse folle avant de couvrir ma bouche de ma main.

Faire semblant d'être proche de Faith était acceptable, mais coucher avec l'ennemi beaucoup moins !

Un petit rire enfantin s'échappa des lèvres de l'homme étalé à côté. J'aurais pus reluquer sa peau satinée et ses tatouages sombres qui s'étalait sur son dos musclé et ses bras tendus mais j'étais beaucoup trop perdue et sur les nerfs. J'avais raison de me méfier de lui ! J'avais baissé ma garde et il m'avait prouvé qu'il n'était pas digne de confiance en profitant de mon état alcooliser pour coucher avec moi... j'eus envie de rendre mes tripes dans les toilettes.

Il finit par se tourner vers moi et ouvrir ses grands yeux clairs. Le soleil qui traversait la seule fenêtre de cette minuscule chambre en bois rendait ses prunelles vertes presque jaune.

— C'est mignon que tu dises « faire l'amour », se moqua-t-il en me souriant.

— Faith... réponds moi ! Grondais-je.

Commet pouvait-il rire dans un moment pareil ? Oh ça il devait être fier d'avoir coucher la petite Mary ! J'étais autant en colère contre lui que contre moi même. J'étais stupide, stupide, stu...

— Ce n'est pas dans mes habitudes de coucher avec une fille comateuse. Tu étais vraiment dans un sale état quand on a quitté le bar de Karaoké.

— Du karaoke ? Moi ? Heu... je ne crois pas, pouffais-je alors que mes peurs et mon stresse disparaissait déjà.

Je n'avais pas fait l'amour avec lui. C'était déjà une bonne nouvelle.

Il s'étira dans tous les sens et finit par sortir du lit. Heureusement il portait encore son jean de la veille.

C'est là que je vis ce tas de tissu rose fluo entassé dans un coin de la chambre près d'un vieux poste télé. Je ne portais plus ce genre de couleur depuis le collège. Qu'est ce que c'était ?

Je me levai et allai soulever l'imondicité. Il s'agissait là d'une robe à tutu rose et noir, couverte de stras.

Faith éclata de rire en voyant ma tête.