Chapitre 3

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Les larmes aux yeux j'essayais de parler. Hélas, rien ne put sortir de ma bouche. Je mis mes mains sur mon visage. Lambert n'arrivait pas à parler et resta immobile. Sans réfléchir, je le pris dans mes bras. Il était figé. Tout doucement, il mit sa main dans mes cheveux. " Calmez-vous maintenant, ne pensé plus à rien ...".
- Je vais vous avouez quelques choses docteur, je n'ai jamais aimé Charle.
Un peu détendu, le docteur me lâcha.
- Comment ça ?
- On m'a obligé à l'aimer. Je n'ai jamais voulu de lui. Il a toujours été violent avec moi et ne m'a jamais prit au sérieux.
Je me remit droite sur le banc.
- Mais si vous êtes à mes côtés c'est pour écouter mon cauchemar.
Hermann haussait légèrement les épaules.
- Je vais vous raconté mon rêve. Quand il était à peu près onze heures trente du soir, j'ai voulut aller dehors car je n'arrivais pas à dormir. Ensuite, on a fait connaissance, rappelez-vous. Après, vous êtes allé chercher une tisane mais vous n'êtes pas revenu. J'ai alors marché dans la forêt. Au bout d'un moment, j'ai aperçu un homme en train de courir.
- De quelle direction ?
- Je n'en sais strictement rien. En croyant qu'il se dirige vers moi, je suis partie. J'ai demandé à ce que vous m'ouvriez le château mais vous n'avez rien entendu. En me retournant j'ai pris un coup de poêle. À ce moment là, je me suis réveillé avec une bosse sur le crâne et mes pieds nues.
- C'est fou mademoiselle mais mon histoire colle parfaitement avec la votre. En allant cherché mon thé en demandant à M.Dupes, j'ai entendu des bruits dans la salle des fêtes. Je vous rappelle que la cuisine est à côté de cette salle. Donc, par curiosité, j'ai regardé par la fenêtre de la porte et j'ai vue un cercle formé par les hôtes. Le majordome était au milieu et il avait une poêle dans la main. Il était en train de se disputé avec un serveur mais il n'était pas violent juste énervé. Le serveur avait l'aire contrarié. La personne est partit en courant par une porte de secours. M.Dupes essaya de le rattraper et n'oublia pas sa poêle. Avec beaucoup d'inquiétude je vous ai raccompagné dehors mais vous n'étiez pas sur le banc. Je me suis dit que vous êtes partit dormir. Je suis partit à mon tour.
- Maintenant, ajoutais-je, il faut prouver que mon histoire et vrai. Si tout cela n'est qu'un rêve, c'est juste une coïncidence de la part de mon imagination. Par contre, si c'est vrai, tout cela ramène au fait que M.Dupes est capable de blesser quelqu'un.
Hermann et moi commencions à réfléchir. Je fit un plan dans ma tête des scènes. Allez, Anna, cherche ! L'indice n'est pas aussi difficile à trouver...
- Je sais !
Hermann, fière de sa découverte m'expliqua.
- l'indice est sûrement votre bosse. Si vous avez eu un gros coup c'est donc une poêle mais si c'est une petite bosse sa doit être le banc...
Je me levai et penchai ma tête de sorte à ce que le docteur puisse vérifier.
Après quelque minute, il déclara que c'est un coup du banc.
- Donc cela veut dire que tout cela n'est qu'un rêve, conclut-il.
- Pourtant, tout ça paraissait si logique...

Après avoir dîner, le soir avec mon ami Lambert, j'ai décidé d'aller dormir. Une grande partie des invités voulais rester dans la salle des fêtes pour danser et boire. Mais tous ces événements sont bien trop fatigant et dur à supporter. J'ai opté pour une nuit plus longue.
Bien sûr, j'ai médité. J'ai beaucoup pensé à Charles. Déjà que nos relations était tendu, là elles ont carrément disparu. Nous ne sommes plus que des simples connaissances à présent.
Je dois dire aussi que c'est un soulagement de ne plus l'avoir à mes côtés. Je n'étais pas prête pour la vie de couple. Si j'avais eu le choix, je me serais marié à 25 ans. Mais je n'ai pas le droit de désobéir à mes parents. D'ailleurs, en parlant de mes parents, comment vont-ils réagir quand je vais leur annoncer la mauvaise nouvelle ? Je suis sur que ma mère va me dire en me tournant le dos : "J'ai été marié bien plus tôt que toi et j'avais déjà ton grand frère à ton âge !". Tandis que mon père me dira de sa voix grave :" Il faut que tu es une famille et une maison si tu veux avoir un bel avenir ! ". Si au moins ils comprenaient que pour moi, la vie n'est pas limité à être mère au foyer. Pour moi, la vie c'est être indépendant et tracer son propre chemin. Je sais que c'est ridicule mais je le pense. Le pire c'est qu'ils sont en colère contre moi car j'ai un travail : journaliste ! Bon sang, qu'ils sont vieux jeux !
Maintenant, je recherche le grand amour. Charle n'était rien à mes yeux... ce que je veux à présent, c'est un homme fidèle ! Je suis sûr que l'amour n'est pas très loin...

En me réveillant le matin, j'entendais des cris d'horreur partout dans le château. J'enfile mes pantoufles et un gilet pour aller voir ce qu'il se passe.
En ouvrant la porte, je vis devant moi, quelque chose d'effrayant. J'avais du mal à avaler ma salive. Mon cœur bâtait la chamade. Mes jambes devinrent lourdes et inutilisable. Ce qu'il y avait devant moi... c'est... c'est... un cadavre ! Contrairement aux autres personnes, je restait dans le noir. Seul quelques rayons de soleil parvint à traverser les volets.
Une main se posa délicatement sur mon épaule. Je ravalai ma salive. Une voix d'homme me parla : "Tout va bien Mme Collin ? ". Je me retournai d'un coup.
- M. Tubal ?
- J'espère que je ne vous ai pas fait trop peur. Je suis venu vous voir car je m'inquiétais pour vous. Je croyais que vous étiez...
Il s'arrêta net.
- Non heureusement...
D'un coup, le visage du jeune docteur apparue dans ma tête. Il est peut-être en danger lui aussi.
- Je m'excuse monsieur mais je veut être certaine que mon ami va bien.
- Je peux vous suivre alors ? J'ai peur de rester seul à côté des cadavres.
Je hochai de la tête. Seulement, il manquait une information... Dans quelle chambre est monsieur Lambert ?
En descendent les escaliers, par chance, je put remarqué le docteur !
Hermann eu un grand soulagement comme moi !
- Anna ! Je suis tellement heureux de vous voir ! J'avais bien crut que vous étiez aussi partit avec les cadavres...
Le docteur me contempla longtemps avant de tourner la tête sur M. Tubal.
- Pardonnais-moi de ne pas vous avoir saluer monsieur, j'étais submerger par les émotions. Je me présente : Docteur Lambert !
- Et moi c'est M. Tubal.
Le veille homme prit son horrible chapeau et salua mon ami.
Pendant qu'ils étaient en train de faire connaissance, je décidais d'aller voir M. Dupes pour en savoir plus sur les meurtres de cette nuit. Je convaincu Hermann et Tubal pour m'accompagner voir le majordome. Il aura sûrement beaucoup plus de choses à dire à propos de cette nuit...

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