Chapitre 8

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Du point de vue d'Anna

Mme Buchon portait ce jour-là une robe noir sur une chemise blanche. Elle était vêtu aussi d'un collant blanc et de talons bas noirs. Elle n'était pas coiffé ni maquillée.
- Asseyez-vous là.
Hermann, impressionnait de son autorité, obéit sur le champs et s'assis sur le siège en tissu.
Quelques minutes plus tard, on n'était tous installés autour de la table basse.
- Vous êtes suspect des meurtres de jeudi, donc hier.
- Oui ?
- C'est pour cela que nous devons vous interroger.
Adeline avait toujours un visage neutres et sombre.
- Commençons alors ! Première question : avez-vous dormi sur vos deux oreilles la nuit précédente ?
- Non. J'avais du mal alors j'ai pris du lait froid.
- Et ça a arrangé votre cas ?
- Non. J'ai dû lire un livre avant de réussir à m'endormir...
En notant dans mon carnet je lui dis :
- Avez-vous entendu des bruits la nuit ?
- Oui mais juste des bruits de pas !
- Et comment était-ils ?
- Très lent et lourd. Parfois, la personne  tomber où se cognée contre le mur.
- Les ou la personne(s) a crié ?
- Absolument pas.
Nous nous sommes mis à nous regarder avec le docteur.
- Et vous n'avez pas eu la curiosité d'aller vérifier les couloirs.
- J'allais pas me lever le seul moment où j'arrivai enfin à dormir !
Pas faux...
J'aimerais lui poser des questions sur la lettre. Peut-être qu'à cause de sa dépression, elle aurait envie de tuer tout le monde pour se venger de ses proches. Mais ceci ne reste qu'une hypothèse !
- Madame pourquoi écrivez-vous des lettres ?
Je lui montrais l'enveloppe de M. Tubal. Elle sursauta de son siège et regarda la lettre horrifié.
- Comment avez-vous pu obtenir ça ?
- C'est M. Tubal qui me l'a donné ! Et navré de vous le dire mais je l'ai lu à haute voix devant mes amis !
Elle m'arrachait le papier " Voleuse !". Elle nous tourna le dos pour regarder la photo d'un homme. Elle se leva sans quitter des yeux la pellicule qui était posé sur la commode. D'un coup elle pleura.
Je regardais le docteur gêné. Je m'empressai de consoler la pauvre femme.
- Allez vous s'assoir, je vais vous rapporter un peu d'eau.
- Non merci... tout va bien.
Elle souffla un bon coup et dit :
- J'estime que vous devez savoir ce qui se passe derrière cette lettre et mon attitude. Après tout, vous êtes inspecteurs et vous trouverez sûrement la réponse un moment où un autre...
Avec attention, nous nous sommes mis à l'écouter.
- Avant de m'habiller en noir et d'être aussi déprimé, j'étais une femme belle et pleine de confiance.
En 1914 j'avais vingt-deux ans et je vivais avec mon fiancé : Hector. C'était un facteur très gentil et très intelligent ; son apparence comptais peu pour moi. Un beau jour, on appris que l'armée avait besoin de lui pour servir de messager. Malheureusement, les jours sans lui devenait invivable. J'étais seul dans une immense maison de campagne. Mais quelques semaines après son départ, j'appris que j'étais enceinte. J'étais en colère contre mon enfant et je le détesté car il était impossible pour moi de gagner ma vie à l'usine avec des migraines et des vomissements. Mais grâce à mes amis, j'ai pu me rendre compte que ce n'est pas si horrible et que je me sentirais moins seule. Avec le te temps je mis suis habitué. J'avais même préparer pour mon bébé une chambre mixte. Hélas, cette histoire d'enfant m'a rendu complètement folle ! J'ai commencé à dépenser toute mon argent pour des jouets, des habits, des meubles d'enfants. Et même que pour économiser mon argent je ne manger ni le lundi ni le vendredi. La seul vrai phrase qui me motivé était : Si Hector ne vois pas son fils grandir je ferai tout pour que si mon fiancé rentre, il voit que je l'ai élevée avec amour. Hélas, un matin, j'appris la mort de Hector en haut des escaliers. Ma main trembler en tenant l'enveloppe et j'étais prête à pleurer. Je ne l'ai pas fait, à la place j'ai fait un malaise. Je suis tombé des escaliers mais je n'avais rien. Des semaines après, je rencontra une juif. C'était à Paris dans ds ruelles sombres et sales. Elle voulait toucher mon ventre car cela porter bonheur. J'accepta et elle colla son oreille contre mon ventre et le toucha en même temps. Aucun sourire n'apparu. Ça ne lui avait pas porter bonheur. Je le sais. Je le sais parce que mon bébé était mort.
Soudain, la porte de la chambre s'ouvrit. C'était une domestique paniqué.
- M. Collin ! Votre fiancé... votre (elle était essoufflé) votre fiancé est mort !
Je me leva surprise.
- Expliquez-moi enfin, ne rester pas planté ici comme une idiote !
- Votre fiancé s'est suicidé dans l'auberge de la vallée !
Mon sang ne fit qu'un tour. Tout à coup, une idée venue : s'il s'est suicidé c'est sûrement à cause de moi ! Je l'ai quitté !
Perdu, je m'effondrai sur le siège.
- Je revient, je vais faire un tour au parc. Je n'ai pas envie de voir de cadavres maintenant.

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