Chapitre 6

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Du point de vue d'Anna

Pourquoi je me suis moqué de lui ? Je suis sûr que pour se venger il m'a renversé le verre.
Alors que je m'apprêtais à aller dans ma chambre pour me changer, je vis Lambert me suivre.
- Attendez Anna !
- Laissez-moi tranquille!
Il me prit le bras . Je me retournai brusquement. J'avais tellement honte que je ne voulais pas lui dire un mot.
- Écoutez-moi au moins !
Il enleva sa main de mon bras.
- Je m'excuse, dit-il en français.
- C'est tout ?
Il reprit en anglais.
- Je ne connaît pas beaucoup de mots en français.
Je lui souris.
- Je trouves que votre accent allemand est formidable.
Mince ! La phrase de trop !
- Votre accent aussi est charmant.
Il me sourit à son tour. Je ne sentais même plus ma robe mouillé. Je ne voyais que lui. Après un long silence, il dit : « Vous n'allez pas vous changer ? ». Sans le quitter du regard, je rentrais dans ma chambre. Au lieu de me changer, je me colla contre le mur. Sa beauté me faisait perdre tous mes moyens.

Hermann et M. Dupes discutaient dans la salle des fêtes avec une cigarette à la main. Ils voulaient faire un vaccin aux patients pour voir se qu'il y avait dans le sang. Il paraît que le majordome avait fait de longues années d'études de médecine avant de travailler ici.
Un peu ennuyé par la discussion, je partis dehors. Je me rendit au banc pour m'asseoir et réfléchir. Quand je passais sur le chemin de graviers, je sentis une odeur. Je partis vers le banc mais celle-ci disparu. Me revoilà à faire le sens inverse. Je me dirigeais vers la mare. L'odeur de baleine morte devenu irrespirable. Je m'approchais de l'eau et m'y penchais. Un œil fit son apparition ... Un peu curieuse, je pris un gant et enleva la glace. Non, je ne rêvais pas : un homme a été découpé en membres et a été jeté dans la marre comme une ordure. J'eus un frisson dans le dos. Sans hésitation, je partis en courant dans la salle des fêtes.
Les deux hommes étaient en train de prélever le sang des patients.
- Hermann ... je ... je me sens pas bien ... je ...
- Anna !
Il lâcha ses outils de travail et me rattrapa. J'étais tombé dans les pommes.

Une lueur me réveilla. C'était la lune. Il fait nuit et j'ai dormi dix heures.
Je me redressais sur mon lit à baldaquin et me frottais les yeux. Je restais longtemps assise puis je décidais de me laver la figure. Je me levai difficilement et mis mes pantoufles. Je mis aussi un long gilet pour résister à la température des couloirs. La salle de bain était juste devant ma chambre. En traversant le couloir je rencontrais une femme blonde. C'était s'elle que j'avais vu le premier jour dans la salle des fêtes avec ses deux amies.
Elle avait envie de me parler.
- Madame !
Je me retournai alors que je m'apprêtais à ouvrir la porte de la salle de bain.
- Oui ?
- Bonsoir, je me présente : je m'appelle Suzanne Laigue et je voudrais que vous me rendiez un service...
- Oui lequel ?
- J'ai remarqué c'est dernier temps que vous étiez proche du docteur Lambert...
- Je ne peux pas dire le contraire !
Je souris en même temps de rougir.
- Et bien j'aimerais que vous lui demandiez des huiles essentielle contre le mal de tête.
- J'essayerais de voir ça avec lui !
- Merci en tout cas... J'ai un peu peur de parler aux autres... je suis timide !
- Rassurez-vous, il ne mord pas !
Elle se mit à rire timidement et me souhaita bonne nuit. Je fis de même et partis me rendormir.

Le lendemain je partis déjeuner avec mon ami.
- Vous allez mieux mademoiselle...
- Oui merci Hermann...
Je mangeais mes brioches. Il me regardait attentivement, il scrutait chacun de mes mouvement. Enfin, il se mit à manger ses œufs.
- J'aimerais qu'on revienne sur l'affaire, lui dit ai-je d'un ton sérieux.
- Vous avez raison ! Que pensez-vous faire à présent ?
Je sortis mon carnet de notes.
- Qu'est-ce que vous avez conclu des morts ?
Je sentis les invités nous regardez avec inquiétude.
- J'ai pu constaté qu'il sont mort à cause d'un poison ou quelques choses dans le genre...
Je barrai la première étape.
- Bien ! Maintenant, il faut interroger les suspects : tous les invités !
Lambert hocha de la tête.
- Je pense que le mieux serait de demander les passeports de chacun afin de savoir à qui on a affaire !
- Bonne idée ! Nous organiseront l'interrogatoire où ?
- Aucune idée, nous ferons mieux de demandé d'abord à M. Dupes.
- Oui absolument.

Après avoir finis de déjeuner, nous sommes aller voir le majordome. Il était en train de balayer le hall.
- Bonjour monsieur !
M. Dupes se retourna surpris et salua mon acolyte.
- Bonjour docteur.
- Je peux vous demander une faveur.
- Oui laquelle ?
Il prit ma main pour l'enlacer. Je devenais rouge comme une tomate. C'est pas vrai ! Au moindre contact avec lui, mon cœur se met à battre la chamade.
- Nous voudrions tous deux avoir une petite pièce pour interroger les suspects et aussi avoir tous les passeports.
- Très bien j'accepte et pour la salle... je pense que celle du deuxième étage serait parfaite ! Une chambre n'as pas été utilisé. Attendez ici, je vais vous donner les clés.
M. Dupes partit vers le bureau de l'accueil puis il les donna au docteur.
- Merci encore monsieur.
Tout triomphant, Hermann fit tourner les clés autour de son index.
- Maintenant il vous faut les passeports, c'est cela ?
- Exactement !
M. Dupes revint cette fois-ci avec les papiers qu'il donna directement à Lambert.

En entrant dans la chambre, J'enlevai mon manteau et le déposais sur ma chaise. On décala un peu tout les meubles sauf le lit. Le bureau était en plein milieu de la pièce est été orienté sur la porte.
Je pris les passeports de mon sac et les posais sur le lit.
- Quelle personne voulez-vous interroger en premier ?
- J'aimerais d'abord interrogé M. Tubal. Cette histoire de contrat m'a rendus perplexe.
- Un contrat ?
Sans lui répondre je demandais à un domestique de me chercher M. Tubal.
Quelques minutes plus tard elle revenait avec le veille homme.
Je m'assis sur la chaise pendant que le docteur était debout.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour, dit-il avec un grand sourire.
- Vous savez que vous faites partie des suspects ?
- Oui bien sûr et je l'accepte !
- Débutons alors notre interrogatoire : qu'avez-vous fais la nuit du jeudi ?
- Je revenais du bar du village avec mon ami belge.
- Comment s'appelle-t-il ?
- Son nom est M. Figer .
- Raconté la suite de votre histoire s'il vous plaît...
- Après être revenue du pub je suis allé me coucher. J'étais tellement épuisé que je me suis endormie sans problème.
- Rien de plus, demanda le docteur Lambert.
- Non rien.
- Alors dites-nous si vous êtes ici pour un voyage professionnel ou pas.
Tout à coup, le veille homme se mit à transpirer et à parler nerveusement.
- Je suis ici pour profité.
Je me tournai et pu observer M. Lambert fière de lui.
Je me retournai et dit :
- Quelle est votre métier ?
- Je ... je ... Je suis banquier! C'est ça banquier!
- Vous m'avez l'air douteux...
- c'est que je suis fatiguée...
Je ne rajoutais rien. S'il prétendait être banquier, soit !
- Avant que vous me posiez une autre question, j'aimerais vous montrer quelques chose que j'ai trouvé par terre.
Il sortit de sa poche une veille lettre en faisant tomber un papier. Je ne pus apercevoir que le mot "restaurant". Le banquier c'était empressé de ranger son chiffon. Il me tendit l'enveloppe pliait en deux. Je lui pris l'enveloppe sans réfléchir. Lambert était au-dessus de mon épaules et regardait avec attention chaque mouvement que je faisais.
La lettre était parfumé à la vanille et était écrite en anglais avec élégance.
Le docteur me l'arracha des mains et devenu bouche bée.
- Qui y'a-t-il ?
Avec le même visage il me tendit la lettre et pointa du doigt une phrase. Il y avait écrit "for death" ce qui veut dire "pour la mort" en français.

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