Chapitre 34

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La tête appuyée sur son dos, mes bras autour de sa taille, je sens la moto s'arrêter. Il doit être passé 6 heure et j'espère que Pedro ne c'est pas trop inquiété de notre absence. Je suis majeure mais je tiens à être correcte vu qu'il m'héberge gratuitement. Je descends de la moto et tends le casque à Dimitri. J'ai mal à la tête mais ça va. 

- J'ai passé une très bonne soirée, déclarai-je ma main posé sur mon front. Merci beaucoup d'avoir pris soin de moi. 

- Mieux qu'avec l'autre guignol? 

Je lève un sourcil en le regardant perplexe. 

- Qui? 

- Adrian, marmonne-t-il. 

Il est quand même pas encore jaloux de lui? 

- Oh! Oui, bien sur, le rassurai-je. 

- Combien de fois cette soirée était meilleure que la sienne? me demanda-t-il avec dédain. 

- Mille fois mieux, déclarai-je en m'approchant de lui. 

Il paraissait satisfait de ma réponse. Je ne comprends toujours pas pourquoi il semble jaloux de Adrian. Il ne s'est vraiment rien passé avec lui. Rien qui aurait pu aboutir à quelque chose du passé. Oui, c'était mon flirt au lycée mais justement, c'était au lycée. Bon, ok. Quand je l'ai vu, j'ai peut-être pensé que quelque chose pourrait se produire entre nous. Mais c'était avant d'apprendre à connaitre Dimitri. Il devrait le savoir. Mon dieu, qu'est-ce qu'il peut être prétentieux des fois!     

- Tu reviendras? lui demandai-je en posant ma main sur son avant bras.

- Bien sur. Dés que je peux. 

J'ai souris comme un gamine à qui on promet un cadeau génial pour Noël. Puis il m'a tiré par la bras et m'a embrassé passionnément. Il est doué, très doué même.  

- Tu me manques déjà, soufflai-je ma tête posé sur son torse.

Je l'ai senti rire avant de déposer un baiser sur mon crane.

-  Tu sais que je peux pas rester avec toi mais que si je pouvais, je le ferai?

- Oui.

- Ce ne sera pas si long. Tu verras.

Je pense le contraire. Pedro est gentil mais c'est gênant de rester avec lui. Je viens d'apprendre qu'il est de ma famille quoi! Et ça craint. Surtout que je suis la seule à le savoir et que je ne peux le dire à personne. Il m'embrasse une dernière fois avant de partir sur sa moto, laissant de la fumée autour de moi ce qui me fait tousser. Puis je rentre et je m'aperçois que Pedro n'est pas là. Il a laissé un mot dans l'entrée disant qu'il est partit au marché. Pendant son absence, je décide de m'asseoir sur la canapé et de profiter de la télé. Ca ne fait que deux jours que je suis ici et je n'ai pas osé m'approcher du salon. Je sais que Pedro tient à regarder le journal du matin au soir et je ne tiens pas à regarder avec lui. La télévision me rappelle trop mon métier et le fait que je devrais un jour retourné à Paris. Alors j'ai zappé et j'ai décidé de regardé un feuilleton populaire que ma mère regardait déjà avant. C'est les feux de l'amour version grec. Comme dans chaque pays sur cette terre, les feus de l'amour ont leurs versions. La version grecque est la plus mal faite et la plus niaise de toutes. Imaginez, un mari trompe sa femme avec la mère de celle-ci, elle décide d'aller pleurer sur la tombe de son père qui lui rends visite du paradis et lui souffle l'idée de les tuer tous les deux. Puis elle le fait et se fait arrêter mais entre temps, elle tombe amoureuse du policier qui l'interroge, ils deviennent amants et décident de s'enfuir sur une île. Mais un chasseur de prime les suit et en prime, la femme est hantée par l'esprit de son défunt mari. C'est vraiment stupide. Pourtant, ça ne m'empêche pas de regarder et de vouloir savoir la suite.

Romance à la grecqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant