La nuit traîne ses pas
Dans un silence assourdissant;
Les joues maculées de larmes,
Elle se cache derrière un rideau grisâtre.
Les couleurs de sa robe ternie
Étouffent le scintillement des étoiles
Et son long boa de comète
Tombe en lambeaux,
Tristement.Esseulée, elle hurle sans que personne ne l'entende;
Les planètes l'observent avec pitié
Et le jour la moque.
Qui pourrait l'aimer?Puis un jour, elle le vit.
Paisible, allongé dans l'herbe, il veille sur elle.
Ses yeux brille
de l'éclat perdu des astres
Et son sourire lui souffle des mots tendres.Les pleurs de la nuit se calmèrent,
Son regard ne se décrocha pas un instant de lui;
Elle voulu lui offrir la lune,
Le toucher du bout des ses doigts
Et le prendre dans ses bras frêles.Elle fit couler des touches de peinture
Sur sa robe légère,
Les couleurs douces de l'été
Ne furent jamais aussi belles
Et le pâle rosé de ses lèvres
Était jalousé de la matinée.
Juste pour lui,
Pour qu'il comprenne,
Pour lui envoyer un message,
Lui dire qu'elle le voit.La nuit est amoureuse,
Et ses pupilles étincellent
Comme celles d'un enfant joyeux.
Elle discute avec son bel amour
D'une idylle impossible
Et se satisfait seulement
De le voir tranquille,
Simplement l'observer.Plus personnes ne regarde
La nuit avec dédain
Ni le jour
Ni les planètes
Ni même le matin.
Ils sont tous tombés sous le charme de cette grande dame
Qui fait gracieusement claquer ses talons,
Quand vient son heure,
Sur la voûte de l'atmosphère.14/02/19
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wanderings of a paper plane
RandomRecueil de textes ou de pensées écrit par moi. Je prétend pas écrire si bien que ça mais ça me plaît et ça me permet de décharger mon esprit.