Il était allongé depuis des heures, des jours, sur son vieux matelas. Chacun de ses mouvement faisaient se soulever la poussière de la vieille chambre à présent terne.
Il ne pensait qu'à elle. Chaque secondes et chaque minutes depuis qu'il avait posé pour la première fois ses yeux sur son petit corps frêle. Un seul regard suffit pour que son cœur se fasse capturer et ses pensées envahir par son image.
Une lueur de bonheur se lisait sur son visage poupin tandis qu'elle discutait de manière enjouée. Elle avait de jolies fossettes qui mettaient en valeur ses joues rosées recouvertes de taches de rousseur et un mignon petit nez retroussé. Elle était belle et elle le savait pertinemment. Elle était joueuse et vivante, incarnant à la perfection le soleil étincelant qui l'inondais de sa lumière.
En ce temps là, il passait ses journées à l'observer et ses nuits à l'imaginer.
Elle aussi l'avait aimé, et jamais elle ne fut jamais aussi heureuse que quand ils étaient ensemble. Elle était tout de suite tombée sous le charme de ce grand brun adorablement maladroit. Ce jeune homme qu'on avait envie de câliner mais qui savait se défendre quand il le fallait.
Tout les deux avaient pris du temps avant d'aller parler à l'autre et dépasser leur timidité mais ils se sont rapidement rapprochés. Ils étaient devenus inséparables et pas un mot ne pourrait décrire l'incroyable sentiment qui les prenait quand ils se voyaient.
Ils étaient ensemble et c'était tout ce qui leur importait.
Et puis un jour... tout pris fin.
Lui qui était si gaie d'ordinaire, ne l'était plus sans elle.
Il l'avait tant aimé et puis il l'avait perdu.
Il l'avait trouvé frigorifiée, son corps ankylosé et le teint livide mais lui offrant tout de même un incroyable sourire. Elle voulait le rassurer mais ça n'avait pas marché. Elle s'était écroulée contre lui, les jambes tremblantes, et avait finalement fondue en larmes.Lui se sentait incomplet sans elle et il comprit cette nuit là qu'il l'aimais plus que tout. La perdre était un choc.
Sa mort avait créé un trou béant dans son cœur et il se maudit de n'avoir pas réagi plus tôt. Elle qui souriait, elle qui ne disait rien, elle qui résistait à chaque coup infligé chez elle, elle qui n'avait finalement aucun refuge, elle qui avait succombé ce soir là.
Il s'était pourtant précipité à l'hôpital en portant sur son dos le corps si léger. Il avait couru et avait prier mais il était trop tard, elle n'était déjà plus là.
Elle était si pétillante et si fragile. Elle passait en clin d'œil des pleurs aux rires. Ces mêmes rires qui résonnaient désormais dans son cerveau malade. Ses pensées se nouaient et se dénouaient chaque secondes, vides de sens. Vides de sens sans elle.
19/09/18
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wanderings of a paper plane
RastgeleRecueil de textes ou de pensées écrit par moi. Je prétend pas écrire si bien que ça mais ça me plaît et ça me permet de décharger mon esprit.