La Vague

36 7 25
                                    

C'est une mer, une immensité,
Sur laquelle je désire naviguer.
Mais la peur de l'inconnu est forte,
Qu'importe si tentation frappe à ma porte.

Les vagues roulent sur l'océan,
Leurs courbes sont si tentantes,
Qu'on pourrait oublier un instant,
Notre hésitation, notre tourmente.

L'appel du large se fait pressant,
Le fond du bateau se mouille.
Il faut embarquer, il est temps,
Avant que notre courage ne se rouille.

Notre cap se dresse au loin,
L'envie d'y parvenir se change en faim.
On y cède, pas totalement sûr,
Mais prêts pour l'aventure.

La moindre crainte alors se meurt,
Nos envies sortent de l'ombre.
On y succombe sans encombre,
La vague nous emporte sans pudeur.

Dredre

Poesya II. Mundus IllusionisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant