L'être de la nuit.

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L'innocence se meurt dans nos mots,
Lui l'être de la nuit, lui, le nouvel ami.
Tout se partage au cœur de minuit,
Les rires, les larmes, les joies, les maux.

La légèreté perd la tête dans nos phrases,
Le compliqué se mêle à nos illusions,
Car la richesse de nos discussions
C'est nos deux êtres qui s'embrasent.

Mais l'être de la nuit fragile à mes dépend,
Je l'enchaîne de fer, d'or et d'argent,
Le force à supporter tout mes tourments,
Causant les siens par mon attachement.

Cruelle, je me révèle, sans pareil,
Brûlante, ardente, face à milles merveilles.
Il se brûle les ailes, l'être de la nuit,
Et sans le vouloir, je le détruis.

Dredre

P.s. Voici un ancien poème retrouvé que je désirais partager ^^ en espérant qu'il vous ait plu !

Poesya II. Mundus IllusionisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant