La chute

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C'est une nuit comme les précédentes,
Douce, sombre et même apaisante.
Des amis s'amusent, joyeux, sereins,
Sans penser au lendemain.

Et montent, montent les rires de joie,
L'euphorie à son apogée.
Et rien ne semble les déranger,
Oubliés tous les faux pas.

Et s'élèvent blagues comme lune,
Les uns détrônent l'une,
Bonheur illusoire berçant la jeunesse
Comme une éternelle promesse.

Mais l'éternité n'existe pas.
Monte la joie, infernale cadence
Ils se bercent dans leurs innocences.

C'est elle qui les perdra.
Au cœur d'une nuit impassible,
La chute qui suit sera terrible.

Dredre

Poesya II. Mundus IllusionisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant