Elles nous étouffent, violentes,
Les ronces du silence,
De leurs épines tranchantes,
Sans la moindre conscience.Elles nous arrachent nos vœux,
Les broient, les brisent en deux.
Les ronces s'aggripent au moindre espoir,
Et le réduisent en cauchemar.Fausses amies, protectrices de la peine,
Leurs aiguilles nous ont attrapés,
Se sont plantées dans nos veines,
Pour ne plus nous lâcher.Elles nous étranglent, mesquine,
Les ronces du silence.
Et notre voix se ruine,
Voilà leur sentence.Dredre
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Poesya II. Mundus Illusionis
Poesía(Ce recueil est comme une suite à Somnium Terra) Puisque dans nos coeurs fleurissent les rêves et les illusions, Puisque les peurs nous enchainent tel des démons, Puisque l'espoir est une fleur à bercer de douceur, Et la vie, un havre de peines et...