D'argent ou de fer, ils sont tous miroirs,
Exécutant les mêmes pas dans le noir.
Pantins, marionnettes désarticulées,
Contrôlés par la sadique destinée.
Refrain dont on est habitué,
Scénario dont on s'est déjà lassé,
Un seul chapitre s'écrit encore et encore,
L'encre glisse et re-glisse à tort.
Les miroirs sont brisés depuis trop longtemps,
Tâchés de larmes au doux parfum de sang.
Les fragments s'éparpillant, fous, au sol,
Viennent caresser les branches pleureuses du saule.
Poupée décousue, fantômes dans les rues,
Ils errent en tempête, maux mille fois vus,
Ils n'ont jamais perdus l'espoir d'un jour y croire,
Et moi, je me mire et respire dans leurs reflets noirs.
Dredre
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Poesya II. Mundus Illusionis
Poesía(Ce recueil est comme une suite à Somnium Terra) Puisque dans nos coeurs fleurissent les rêves et les illusions, Puisque les peurs nous enchainent tel des démons, Puisque l'espoir est une fleur à bercer de douceur, Et la vie, un havre de peines et...
