Cet homme dans ce café,
Lisant son journal jaunis,
Ses traits quelque peu tirés,
Comme vieillit par les soucis,Cette femme sur ce banc,
Caressant l'air chaud,
Ses cheveux agités pas le vent
Dévoilant les taches sur sa peau,Cet étudiant qui sourit,
Hésitant gauchement
À saisir la main de cet ami
Qu'il a toujours aimé tendrement,Cette peintre devant son chevalet
Tachant la toile de notes colorées,
Comme un tapis,
Pour le bonheur de sa fille,Et ce vieillards dans son coin,
Serrant dans ses frêles bras
Son maigre trésor, son butin,
Son chapeau, sa couverture, son matelas,Ils l'ont tous entendu,
Le chant des anciens enfants
Qui parcourt les rues
À la recherche de leurs cœurs errants.Qu'importent leurs soucis et leurs problèmes,
Qu'importent la vie et ses emblèmes,
Qu'importe leurs présents,
Ils ont tous été un jour enfant.Dredre
VOUS LISEZ
Poesya II. Mundus Illusionis
Poesía(Ce recueil est comme une suite à Somnium Terra) Puisque dans nos coeurs fleurissent les rêves et les illusions, Puisque les peurs nous enchainent tel des démons, Puisque l'espoir est une fleur à bercer de douceur, Et la vie, un havre de peines et...