-Avec plaisir Madame Rotterberg.
Je me retourne, il pose ses mains sur mes épaules, il me caresse avant de retirer mes boutons, j'ai chaud. Une sensation de chaleur envahit mon bas ventre. Je gesticule, je ne connais pas, il me donne des frissons, je veux sentir ses mains sur ma peau. Bien sur je ne lui demanderais pas, je n'oserais pas.-C'est déjà fini.
Mais il continue à me caresser le dos. Je gémis.
-Ne fais pas ce genre de bruit, où je ne pourrais pas m'arrêter.
-Alors ne t'arrête pas.Ses lèvres se posent sur le haut de mon dos, puis il descends, sa langue trace mon colonne vertébrale. Il dégage ma robe de mes épaules qui tombe à mes pieds. Je suis donc en sous vêtements, soulagée, je l'avoue qu'il ne me voit pas.
Une de ses mains, vient caresser mon sein, pendant que de l'autre il me caresse le haut de mon pubis.
-Tu sens tellement bon. Depuis le début je l'adore. Tu es sûr de toi?
-Oui, je veux que tu sois le premier, tu es mon mari.
-Oui, et je suis fier que tu sois ma femme.
Il prends son temps, m'embrasse sur tout le corps, il se déshabille et je peux enfin admirer son corps entièrement nu.-Tu es magnifique.
J'embrasse moi aussi son corps, chaque cicatrices, chaque brûlures, que la guerre lui a apporté.
Je retire mon soutien gorge, et ma culotte.
Il m'allonge sur le lit, et continue son exploration. J'espère qu'il n'est pas déçu.Il descends son corps et sa bouche se retrouve en face de mon sexe, j'ai déjà lu cette pratique dans mes romans, j'ai toujours été curieuse de savoir quelle sensation elle peut procurer.
Quand sa langue titille mon clitoris, je gémis, fort. Ça l'encourage, il me suce, me lèche. Le plaisir monte en moi, une boule grandit dans mon ventre, prête à exploser.-Laisse toi allez, je ne peux te voir, mais je veux t'entendre. Jouis pour moi mon ange.
-Ah ah ah, que c'est bon!Il ne me laisse pas le temps de me remettre de mon orgasme que je sens son sexe à l'entrée du mien.
-Relève les jambes, je vais y aller doucement, si tu as mal, j'arrête.
Je sais que ça fait mal, enfin, on me l'a dit. J'appréhende cette intrusion, il est gros, je ne suis pas sur que ça rentre.
Il pousse petit à petit, il souffle, des gouttes de sueur perle sur son front.
Il se stoppe, je sens une résistance, lui aussi, il donne un coup sec, je crie. Il est au fond de moi. Je suis remplis, je me sens complète, la douleur passe, mon corps se fait à cette présence.-Tu vas bien?
-Oui, j'ai besoin que tu bouges, s'il te plait.Il commence des va et vient, je ferme les yeux, et je profite de ses mouvements de hanche qui me procure un plaisir sans nom.
Il va plus vite, fort, quand je regarde son visage, j'ai l'impression qu'il souffre.-Annie, je ne vais pas durer longtemps, c'est trop bon.
-Je vais jouir encore.
-Vas-y, faisons le ensemble, mon ange.
Il me pilonne, fort, vite, encore et encore, jusqu'à la libération finalement.-Putain!!
-Ouiii.Il s'affale sur moi, il respire fort, comme si il venait de courir des kilomètres.
-Tu vas bien? Tu n'as pas mal?
-Non, c'était extraordinaire.
-Je suis d'accord avec toi. Merci pour ce cadeau. Allons prendre une douche et après nous dormirons, il faut que tu te repose.Je me rends compte qu'il ne sait pas protégé.
-Mickael, je ne prends pas la pilule.
Il arrête net de ramasser les habits qu'il trouve sur son passage. Je crois que je viens de gâcher notre moment.
-Je n'y ai pas pensé, ne t'inquiète pas, si tu es enceinte, nous ferons ce que tu voudras.
Je n'ai jamais pensé à avoir un bébé, je suis jeune et je ne pensais qu'à mon avenir dans la mode, pas à avoir un mari et une vie de famille.
Le jour suivant nous les occupons à trouver un appartement, moi je commence à suivre mes cours et Mickael aussi, il sait lire en braille maintenant.
Mon beau-père et moi avons repris notre rituel du petit déjeuner, mais maintenant je reste assise pendant une heure avec lui.Notre emménagement est prévu pour la semaine suivante, nous avons fini par trouver une petite maison absolument charmante, elle n'est pas très grande, mais elle est de plein pieds. Je suis allée acheter des meubles avec Rosalie, Madame Howards, qui veut que je l'appelle par son prénom. Elle est devenue une grande amie. Après l'épisode avec sa fille le jour de mon mariage, elle l'a envoyé à Paris, elle a eu honte quand elle l'a su, mais je l'ai rassuré, elle n'est en rien responsable des agissements de sa fille majeur.
Avec Mickael nous nous entendons toujours très bien, nous sommes de très grand amis avec avantages. Notre vie sexuelle s'améliore de jour en jour, je prends un peu plus d'assurances à chaque fois. Mickael est très demandeur, et j'avoue que moi aussi, j'aime sentir ses mains sur moi, j'aime avoir mes mains sur lui, j'aime le sentir en moi.-Annie?
-Madame?
-J'ai eu plusieurs de mes amies au téléphone, elle me demandent toutes une création de vous, vous pouvez m'expliquer?
-Je dessine des habits, et je prends des cours de coutures afin de pouvoir les faire moi même.Elle ne reponds pas et part, qu'elle manie elle a de faire ça, heureusement bientôt nous serons partis.
-Mon ange? Tu es là?
J'aime quand il m'appelle comme ça, il le faisait quand il y avait du monde avec nous au début, maintenant il le fait même quand nous sommes seuls.
-Je suis là, mon chéri. Tu as besoin de quelques choses?
-Oui, de toi.
-Nous sommes seuls tu sais?
-Encore mieux, je rêve de te faire l'amour dans le salon de ma mère.
-Mais on ne peut pas, si quelqu'un venait?
-Va donc fermer la porte.Et je le fais, je lui fais entièrement confiance. J'ai moi aussi envie de lui, j'ai toujours besoin qu'il me touche, de le toucher.
![](https://img.wattpad.com/cover/178564677-288-k472785.jpg)
VOUS LISEZ
"Pour de faux" (ou pas)
RomansaPour échapper à son beau-père Annie jeune fille de 20 ans, accepte un emploi de femme de ménage dans une famille bourgeoise. Pour échapper à un mariage arrangé par sa mère, Mickael militaire blessé, va lui faire une proposition. De se marier, pour d...