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-Bravo mon cher Mickael, vous avez trouvé la perle rare, ne la laissez pas filer, et n'écoutez pas les gens autour de vous. Vous formez un très beau couple, elle est charmante et ravissante.
-Merci Madame Howards.

Je savais bien qu'elle était jolie, malgré les réflexions de ma mère, je sens les regards des hommes sur elle, je sens aussi les regards jaloux des femmes. C'est une belle personne, intérieurement, j'en suis déjà sûr, avec toutes les petites intentions qu'elle m'apportait au début alors que j'étais infecte.

Ma mère a été horrible toute la soirée, elle a essaie de me caser avec Geneviève alors qu'Annie était juste à côté. Il faut vraiment que je mette les choses au clair avec elle et vite. Nous remontons enfin dans la chambre, cette soirée a été longue, j'ai hâte de me reposer.

-Enfin fini, comment s'est passé ta soirée?
-Mieux que je ne l'aurais cru! Madame Howards m'a proposé de venir avec elle pour l'aider dans son shoping, tu peux y croire.
-J'ai entendu, elle a l'air gentille cette dame, je suis sûr que tu le mérite, j'aurais aimé te voir ce soir, je suis sûr que tu étais resplendissante.
-Tu es gentil, mais je ne suis pas jolie, j'ai des hanches un peu trop impossantes.
-D'après qui?

Je me dirige vers elle, je la cherche avec mes mains et finis par la trouver. Je l'attrape par les hanches et je la touche, je la caresse.
-J'aime tes formes moi.
-Je vais aller prendre ma douche.

Elle fuit, je lui fais peur, je ne sais même pas à quoi ressemble mon visage, peut être a t-il était abimé, je sais que ma barbe commence à être longue, il faut que je demande à Jeffrey qu'il me rase.

-Je me sens mieux, as tu besoin de quelques choses?
-Non, je vais aller prendre ma douche, je peux te poser une question?
-Mais bien sur.
-Mon visage? Est-il beaucoup abimé?
-Ton visage est parfait, tu es un homme très séduisant. La barbe par contre...
-Je vais demander à Jeffrey de me la raser. Mais merci pour les compliments.
-Tu veux que je te fasse la barbe? Enfin si tu me fais confiance.
-Bien évidement que je te fais confiance, allons dans la salle de bain.
Elle remplit le lavabo d'eau, je l'entends préparer la mousse et le rasoir, je m'assois sur le tabouret qu'elle a amené de la chambre, et je retire ma chemise.

Elle m'applique une serviette chaude sur les joues, je soupire de bien être.

-Quand mon père était en vie, c'est moi qui lui faisait la barbe, j'avais été espionner un barbier, pour faire exactement ce qu'il fallait.
-Je suis désolé pour ton père. Ta mère est-elle toujours vivante?
-Oui, ma mère vit en ville avec son nouveau mari, mais on ne s'entend pas très bien lui et moi. Enfin surtout lui.
-T'a t-il fait du mal?
-Ne parlons pas de ça, veux tu? C'est trop triste!

Elle enlève la serviette, mets de la mousse à raser, et me passe le rasoir, je sens son corps se frotter sur moi, à chaque passage. Mon sexe est en érections, il n'a plus de place dans mon pantalon.
Je la prends par les hanches quand elle finit de m'essuyer le visage. Elle se fige.

-As-tu peur de moi?
-Non...
-Tu ne supportes pas que je te touche, pourquoi?
-Je n'ai jamais...
-Je comprends, c'est difficile pour moi, tu me plais et mon corps réagit, mais je ne te forcerais jamais à rien, je ne veux pas que tu es peur de moi. D'accord?
-Tu me plais aussi.

Elle sort de la salle de bain, et je vais prendre une douche froide. J'empoigne mon sexe et commence à me branler, il faut que je me libère de cette tension. Et la libération arrive vite, en imaginant les courbes que j'ai touché tout à l'heure.

-Annie?
-Je suis dans le lit.

Je me couche près d'elle, elle n'est plus si éloigné qu'hier, c'est tout naturellement qu'elle est venue dans mon lit ce soir, et j'en suis heureux.

Plus qu'hier encore, elle est carrément dans mes bras le lendemain matin, sa tête sur mon torse, ma main dans ses cheveux, je ne fais plus de cauchemars depuis 2 jours. Je commence à aimer ces moments de tendresse, je me surprends à rechercher son contact.

-Ça devient une habitude.
-Fort agréable ma fois.

Nous nous préparons pour le petit déjeuner, Annie ne parle pas. Je commence à penser à notre mariage, il faut qu'il se fasse vite, ça calmera peut être ma mère, et Annie pourra commencer ses cours de coutures.

-Et si on organisait notre mariage aujourd'hui?
-Tu crois?
-Oui, pourquoi attendre?

La journée est donc consacré à l'organisation, invitation, repas, animation, tenues. Nous sommes d'accord tous les deux pour ne pas avoir un grand mariage, seul la famille proche et quelques amis, sauf Karl, seront présents.
En fin de journée, nous n'avons plus qu'à choisir robe et costume. Loraine s'occupe du traiteur, Jeffrey des invitations, et mon père s'est proposé pour contacter un orchestre.

-Demain nous irons en ville, et maintenant il nous faut la date.

-Une date pour quoi?
-Pour le mariage mère!
-Tu n'as pas oublié cette stupide idée?
-Non, je veux me marier avec Annie, dans 2 semaines. Annie tu peux aller dire à Jeffrey de mettre le samedi dans quinze jours sur les cartons d'invitation, s'il te plaît?
-Bien sur, j'y vais.

J'attends que les pas d'Annie disparaisse, il faut que je parle à ma mère aujourd'hui pour être tranquille avec ses insupportables et méchantes réflexions envers Annie.

-Mère, il faut que tu te fasses une raison, je n'admettrais pas que tu sois méchante avec Annie. C'est une bonne personne, elle a refusé de vivre à mes crochets, elle a déposer des CV partout, elle a même payer le restaurant pour nous deux. Donc je vais être clair, si tu ne peux pas accepter notre union, nous partirons, et cette fois je ne reviendrais jamais.

"Pour de faux" (ou pas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant