Sales Gosses

Chapitre 10

Où suis-je ?
J'ai la tête qui tourne.

J'ouvre les yeux puis je m'aperçois que je suis dans le lit de l'infirmerie. J'entends quelqu'un parler:
"Putain je fais que de la merde moi!"

C'était Gertrude (ben oui je pas l'appeler par son prénom tout le temps, hein. Faut pas exagérer.). Il se tenait la tête entre ses mains et avait l'air... inquiet ?

Je décidai de lui répondre :
"Alors comme ça ça parle à voix haute ?
-heinhsjsblgblg ?? T'es réveillée ?
-non non je suis somnambule en fait.
- Aha. Aha. Aha.
-eh ben ? Tu t'inquiètais pour moi ? ricannais-je, amusée.
- Absolument pas. Je m'assurais juste que... que le siège était  confortable. Voilà, que le siège était confortable. Tss.
- admettons. Souriais-je.
-oh et puis va chier !"

Il se leva et quitta la pièce, à semi-énervé.

Je rigolai, puis me reposai un peu en attendant/ espérant que ma mère me cherche bientôt.

*****

Pdv de Mathéo :

Putain qu'est-ce que ch'uis con !
La meuf elle vient de s'évanouir, je me suis même pas excusé et en plus je me barre parce que j'assume pas de m'inquiéter pour elle.

Okay Mathéo reprends-toi. Mia est douce, innocente, et gentille. Toi, tu es quoi ? Un con. Et ? Et violent. Et manipulateur. Et indigne de confiance.
Voilà ! Donc que dois-tu faire ? M'en éloigner. Bieeeeen. Et pourquoi dis-moi donc ? Pour ne pas la faire souffrir. Et voilà ! Aussi simple que ça ! Tu vois, quand tu veux.  

Merci conscience. J'ai pris la bonne décision. J'ai toujours raison ! Abuse pas non plus hein.

*****

"*soupir*. Qu'est-ce qu'elle a encore fait ?
-je ne sais pas trop madame... un jeune homme -assez charmant il faut le dire- la tenait dans ses bras et est venu la poser sur le lit de l'infirmerie sans dire un mot. Quand j'ai voulu lui poser des questions il m'a ignorée. J'ai recommencé et il a commencé à me crier dessus ! Il est agressif mais tellement beau quand même ! Et genre après j'ai..." se fit couper la jeune pétasse d'infirmière.
"-épargnez-moi votre charabia je vous prie. Où est-elle ?
-euh...je... ben elle a pas bougé depuis avant mais je tiens à redire qu'il était beau  hein.
-m'en fous !"

Ces bavardages m'avaient interrompue dans mon doux sommeil (un jour je vous raconterai les rêves que je fais !).
La porte de la salle où je me trouvais s'ouvrit à la volée et ma mère apparut. Elle était toute rouge alors désolé mais je suis une gamine: quel est mon réflexe ?Je suis pliée en deux de rire, voilà !

"Uuuuuughhhhh et en plus elle s'étouffe! Sachez que je vais rudement bien me plaindre de vos srrvices, jeune dame !!" Cria, non hurla ma mère.