Lundi 7 mars ; 8 h 45 :
maison des Peters-Griffin
Je suis assise sur la balançoire dans le jardin. Je profite de quelques lueurs du soleil en début de mois de mars. Ma tasse de thé dans la main, je me plonge dans mes pensées. Bizarrement, je repense à elle, celle qui m'a fait oublier qu'on était simplement humain et qu'on éprouvait bien plus de choses qu'on ne peut pas s'imaginer. Mais aussi celle qui m'a fait le plus de mal et moi aussi d'ailleurs. Je ne sais même plus comment on en est arrivé là. Comment on a abouti à ce que tout s'arrête du jour au lendemain sans même s'en rendre compte.
Mais voilà, la vie passe, les gens va et vienne, et c'est comme ça qu'on rentre dans une routine infinie. Malgré ça, j'ai connu la meilleure chose qui m'aie était donné. Avoir un enfant. Je l'aime sûrement plus que ma propre vie. Il s'appelle Aiden, blond aux yeux bleus comme moi, et d'une intelligence spontanée. Son père et moi sommes mariés depuis deux ans maintenant, malgré que la passion de mon premier amour ne soit pas là. Celle dont je resterai amoureuse jusqu'à la fin de ma vie.
On a souvent dit que notre âme sœur, il ne faut surtout pas la lâcher, mais moi, j'ai fait cette erreur et me voilà dans une routine. Micke, je l'aime énormément. Mais il manque quelques choses que seulement elle pourrait m'apporter, mais je ne la reverrai pas à mon triste malheur.
- Maman, maman ! Dit Aiden en s'approchant.
- Hein... Oh, oui mon chéri ? Dis-je en sortant de mes pensées.
- Tiens, tu as une lettre de la mairie, j'ai été chercher le courrier. En me tendant, l'enveloppe.
- Merci, je t'ai préparé ton p'tit déj sur l'îlot de la cuisine. Lui répondant et attrapant le courrier.
- Merci mam ! dit-il en s'éloignant vers la cuisine.
J'ouvris l'enveloppe en prenant soin de ne pas déchirer la lettre à l'intérieur puis commençai à lire.
Chère Mme Griffin,
J'ai l'honneur de vous inviter à notre gala de charité de la ville pour notre plus grand bonheur. En tant qu'image importante de notre ville, qu'est Seattle, j'aimerai à mon plus grand plaisir que vous soyez présente. Votre travail est d'une grande efficacité pour la ville et je vous en remercie. Grâce à vous, plusieurs bâtiments ont pris forme avec votre cabinet d'architecte et tous ces associés. J'espère avoir rapidement un retour sur votre présence pour cette soirée qui se déroulera le 9 mars à la salle des fêtes vers 20 h.
Monsieur le Maire.
J'avoue qu'aller à une fête en ce moment avec le boulot monstre que j'ai, n'est pas trop d'actualité. Malgré ça je pense quand même que je vais y aller avec Bellamy mon associé et mon meilleur ami qui n'arrêtent pas de me pousser à m'amuser et de m'arrêter de me lamenter. De toute manière, cela fait un bon moment que je ne suis pas sorti, ce sera alors l'occasion de découvrir de nouvelles têtes de la ville.
Après avoir rangé cette lettre, je retourne à la cuisine pour voir mon fils finir de manger son déjeuner.
- Tu n'as pas vu papa ce matin ?
- Hum si, commence-t-il, il m'a dit de dire qu'il t'aimait mais qu'il avait une urgence au boulot, donc...
- Il ne viendra pas ce soir au restaurant avec nous pour ton anniversaire...
- Je sais.
- On peut décaler si tu veux et me -
- Non, en me coupant la parole, de toute façon, j'ai l'habitude. Je vais me doucher et on pourrait faire un tour si tu veux.
- Oui bien sûr, vas-y.
Je suis si triste pour lui. Il n'a que huit ans, même s'il est très mature pour son âge, et son père l'abandonne indirectement. Micke est beaucoup prit par son boulot à cause de ses voyages d'affaires. Je n'ai jamais douté de sa confiance envers nous, mais j'ai découvert que ces voyages sont de plus en plus pendant des moments importants. Sans plus m'enfoncer dans mes pensées, j'entends mon portable sonné, c'est Micke.
- Allô ? Dis-je.
- Allô ma chérie, ça va ?
- Oui malgré le fait que tu partes encore au mauvais moment...
- Je... Je sais... Mais c'est le boulot, je dois partir à Londres pour quatre jours et je ne sais pas quand on fêtera son anniversaire, je suis désolée, je l'aime, mais-
- Le boulot avant ta famille, je sais, j'ai compris depuis le temps.
- Ne le prends pas comme ça Clarke, tu sais très bien ce que c'est le travail.
- Oui, je sais, mais je sais aussi que notre fils est plus important que ton petit boulot...
- Mon petit boulot ! Dit-il en montant le ton. Vous savez que c'est grâce à ça que vous payez toutes les factures tous les mois.
- Arrête ton cirque, on n'est pas à sec non plus, on se fait plaisir, alors quelques jours de repos pour profiter de ta famille, c'est rien demander ! Sur le même ton.
Après un silence
- À part pour toi apparemment... Dis-je plus bas.
- Je suis désolé Clarke, mais je ne peux pas faire autrement.
- Si tu peux, mais tu n'en as pas envie avoue le, c'est tout !
- Je... Je te laisse, je dois y aller, je t'aime. En raccrochant.
- Et tu fuis encore... Murmurant.
Et voilà, encore une dispute de plus. J'en peux plus, mais de toute façon qu'est-ce que je ferais toute seule avec Aiden. Je n'ai pas d'autres choix. Ou peut-être que si, mais je n'ose pas me l'avouer.

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Maybe life should be about more than just surviving ...
FanfictionQu'arrive-t -il quand vous arrivez à un stade où vous vous rendez compte que la vie n'est pas celle dont vous voulez. Quand tous ce qu'est autour de vous, vous semble pathétique est n'est qu'une mascarade. Parce que c'est ce que on est quand on vie...