13.

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  Quelques jours étaient passés depuis la confrontation entre Andréas et Michael. Les deux ne s'étaient pas croisés depuis, même si l'espagnol avait reçu quelques indications de sa part par le biais de ses assistants et de Stephan. De ce fait le brun avait appris qu'il était dans l'obligation de se présenter au bras d'une mannequin qu'il ne connaissait même pas à une soirée.

Andréas s'était de nouveau emporté à ce moment-là, disant à son manageur qu'il refusait de faire ce que le dictateur de l'agence voulait. Mais le jeune homme à lunettes avait fini par le résonner, en lui disant qu'il ne pouvait pas s'y opposer par risque de voir son contrat avec MRP être mit en péril.

Ça ne plaisait pas au brun, mais il n'avait pas le choix.

Finalement la soirée arriva.

Andréas était dans la voiture, ses bras croisés contre sa poitrine comme un enfant boudeur, le regard rivé vers l'extérieur. Il n'aimait pas la situation, il n'aimait pas être faux à ce point, surtout que les rumeurs allaient vite se répandre. L'espagnol allait de nouveau être au cœur d'un scandale et ça le mettait d'autant plus de mauvaise humeur.

Le brun poussa un nouveau soupir.

Or tout à coup une voix féminine s'éleva de l'autre côté de la banquette arrière, attirant soudainement son attention.

- Est-ce que ma présence est si désagréable que ça ?

Andréas fut forcé de tourner la tête. Il vit le visage un peu blessé de la mannequin, ses yeux verts examinant avec précision le visage de l'espagnol.

Le brun secoua la tête puis il fronça les sourcils avant de se précipiter de répondre.

- Pas du tout. Je suis désolé d'être désagréable avec toi, mais c'est seulement que je n'aime pas qu'on me force la main.

Elena Baudry se détendit aux mots d'Andréas, mais elle toucha ses cheveux châtain avec un peu d'embarras alors qu'elle interrogeait de nouveau le brun.

- On ne t'a pas prévenu de notre collaboration ?

- Non pas vraiment, j'ai été pris de court, Michael Parson m'a balancé cette information pendant qu'on était en conflit. Je n'ai eu que plus de détails il n'y a seulement deux jours.

- Oh je suis navrée.

Andréas accorda un sourire à la jeune femme, comprenant qu'elle ne lui avait rien fait et qu'il n'avait aucun droit de se comporter de la sorte avec elle.

Alors il s'exprima une nouvelle fois d'une voix un peu plus douce.

- Je suis désolé, je n'aurais pas dû me venger sur toi, tu n'as pas l'air d'être une compagnie désagréable en plus de ça.

Elena fit un sourire franc, dévoilant ses dents blanches parfaitement alignées, puis elle enchaîna d'une voix enjouée.

- Je suis sûre qu'on passera une bonne soirée.

- Je l'espère.

Andréas sourit, puis engagea un nouveau sujet de conversation le temps que la voiture n'arrive finalement à destination.

Henry se gara devant le tapis rouge, comme les autres voitures des mannequins invités l'avaient fait avant lui.

La presse était déjà déchainée, d'autant plus quand l'un deux reconnu rapidement la voiture d'Andréas Blasco, son arrivée étant l'une des plus attendues au vue des ragots qui courraient sur internet à propos d'une soit disant petite-amie. D'autant plus que les rumeurs avaient été lancées par une source fiable de la presse à scandale. Donc tout le monde l'attendait, doigt sur le déclencheur de l'appareil photo, prêt à capturer la meilleure photo.

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