Mauvaise Interprétation [Sterek]

Chapitre 2 ~ Derek

Je soupire. Abruti.

"  - Il me semble que tu n'es pas dans une bonne position pour me donner des ordres. Démarre."

Je le vois soupirer. Non pas que mettre ma ceinture m'aurait dérangé, à vrai dire même si je n'y trouve pas d'utilité, je l'aurais probablement mise. Ne serait-ce que pour paraitre normal aux yeux de tous parce qu'on est quand même censé se cacher hein. Pas évidement de s'en souvenir quand les louveteaux jouent à la bagarre en détruisant la ville...

Mais bref. Si je refuse de mettre cette putain de ceinture c'est surtout parce que ca lui ferait trop plaisir.
Déjà, j'ai ma petite (énorme) fierté. Vous m'imaginez obéir à la victime numéro 1 (toutes saisons confondues évidemment)? Nan nan je suis un mâle dominant plein de testostérone et de pensées machistes!   Voilà. Je vous vois venir. Non non non ca n'est pas un comportement gamin, c'est un comportement canin.

Bref. Avec tout ca, je me retrouve a observer le jeune Stiles conduisant docilement sa voiture jusqu'à chez moi. C'est pas la classe d'avoir un chauffeur? C'est quand je sens mes lèvres qui commencent à s'étirer en un léger sourire que je me remets les idées en place.

"  - Sinon comment ça va la vie? La famille, les amis..."

En parlant de sourire. Un sourire victorieux trône fièrement sur le visage de cet ado imbécile. Ne trouvant pas l'énergie de chercher une réplique convenable, je décide simplement de venir "caresser" son ventre.

 " - PUTAIN DEREK ARRÊTE ÇA TU ME FAIS MAL LÀ, MERDE!!"

Je ne peux retenir un petit sourire en laissant son pauvre petit corps en paix.

 " - Regarde la route tu vas avoir un accident."

Il se retourne brusquement vers moi.

 " - Nan mais ça va pas?! Tu viens de m'arracher le ventre et tu me demandes de faire attention à la route?!"

Mais quel faible.

 " - Stiles, je t'ai même pas griffé. À peine effleuré.

- Ouais bah c'est très désagréable ok?"

Il soupire en continuant de râler pendant 5 bonnes minutes. Sûrement une technique humaine pour faire face à l'humiliation d'avoir tord...
Au bout d'un court moment de tranquillité, il décide de mettre de la musique.

 " - Qui t'autorise à faire ca?

  - Aux dernières nouvelles c'est MA voiture et c'est MOI qui conduit."

Après une légère pression de mes griffes sur ses côtes, il soupira.

  "- ... et c'est TOI qui à les griffes."

Je le regarde éteindre la radio en grognant. Insupportable.

  "- Tu es invivable Derek.

  - C'est l'hôpital qui se fou de la charité."

Il prend une mine choquée.

"  - Je te permets pas.

  - Je me permets tout seul."

Nouveau soupir. C'est pas croyable de souffler autant. Les ados de nos jours...

"  - On est arrivé."

Je descends sans un mot.

  "- Tu pourrais dire merci!

  - Je pourrais en effet."

Après voir délicatement claqué la portiere, je me dirige lentement vers ma modeste demeure. Non sans un petit sourire en coin.