Le dos en vrac, j'émerge lentement de mon sommeil, essayant de savoir pourquoi mon matelas est aussi dur et où a bien pu disparaître mon oreiller. Ma non soirée films me revient à l'esprit. Pourtant, je me sens en sécurité, j'ai chaud et je suis bien... Juste bien.
Je réprime un sursaut en me rendant compte que mon chauffage humain n'est autre que Derek. C'est étrange comme sensation. Je suis gêné d'avoir encore été inutile et d'avoir encore été le pauvre petit humain à protéger, mais pour l'instant, ça m'est assez égal. Je suis bien, là, dans cette chaleur réconfortante. Alors, je me contente de refermer les yeux, sans avoir bougé, profitant de ce bien-être qui m'envahit.
Quelques heures plus tard, je le réveil de nouveau, glacé. Paniqué, je me redresse, cherchant des yeux quelqu'un (juste quelqu'un, pas Une personne en particulier ABSOLUMENT PAS). Pourtant, je suis seul. Un peu (carrément) inquiet, je m'appuie contre la parois, essayant de me relever. À cloche pied, je longe les murs de pierres en essayant de ne pas chuter et d'atteindre la lumière chaleureuse du couchant.
Là, je m'écroule sur le sol de pierre brutes avec toute la délicatesse dont je suis encore capable, laissant mes jambes pendre dans le vide. Je ne sais pas où est Derek, mais il va revenir, j'en suis assez certain. Pensif, je songe à cette envie inconsciente de lui faire confiance. Je n'ai jamais vraiment eu à le regretter finalement.
Putain j'ai faim. Je n'ai pas mangé depuis plus de 24h, ce qui en soit est encore plus exceptionnel que de me retrouver là, au milieu d'une forêt, sans la moindre foutue idée de où je suis. J'espère que le Grand Méchant Loup est allé nous chercher un casse dalle, ça me ferait le plus grand bien. Je suis beaucoup moins drôle quand j'ai pas mangé.
En inspirant longuement, je fronce les sourcils. Ma côte s'est étonnamment bien rétablie, et ce n'est plus qu'une gêne. Alors que je me la suis pétée hier. Fuck la logique. À croire qu'il y a finalement un avantage à traîner avec des loups garou, c'est un peu contagieux sans doute. Où bien la mère de Scott est soudainement devenue magicienne. Aussi peu probable que la première option.
Insidieusement, l'image de mon épaule revient à mon esprit. Instinctivement, je tourne la tête vers mon bras, essayant de savoir si je devrais relever ce pansement. Je ne devrais pas. Mais j'ai envie de savoir ce qu'il y a dessous.
Délicatement, j'enlève le sparadrap du coin inférieur, priant pour qu'il colle toujours dans quelques minutes. Respirant à fond, j'essaye de me préparer mentalement à ce que je vais voir. C'est laid. Très laid.
Enfin pas comme une blessure de chochotte. Non non, là ça craint et je suis quasiment certain que c'est pas normal. Les plaies sont rouges, gonflées et semblent toujours saigner.
"- STILES BOUGE, ON A UN PROBLÈME."
Après avoir fait un bond de trois mètres en entendant Derek gueuler, je recolle maladroitement le pansement, tire la manche de tissu par dessus et le relève comme je le peux, attendant que le loup garou me dise quoi faire. Je lui parlerai de ça plus tard, quand on aura plus le monde à sauver par exemple.
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Mauvaise Interprétation [Sterek]
FanfictionLes gens normaux mettent des résumés mais je vais partir du principe que si vous venez lire du Sterek, c'est que vous en savez un minimum (pas besoin d'être particulièrement calé en terme de vocabulaire teenwolfien ou de personnages). Blablabla Stil...