Chapitre 4

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Le lendemain, lorsque je me réveillai, je me sentis toute bizarre. Mon premier réflexe a été de regarder mon téléphone. Aucun message. J'avais envie de pleurer, mais je me retins. Après avoir repensé à tout ce qu'il s'était passé la soirée d'hier, j'allai sur Facebook, et je vis que Gavin avait accepté ma demande d'ami. J'esquissai un petit sourire, surtout en regardant sa photo de profil. Qu'est-ce qu'il était beau... Je me dis que s'il n'avait pas répondu à mon dernier message, c'était sûrement qu'il n'y avait rien à répondre, alors peut-être qu'il m'enverrait un message aujourd'hui.
Je sortis de mon lit pour aller prendre mon petit-déjeuner, la tête encore dans les nuages.

Cette après-midi, je devais rejoindre une amie en ville. Nous devions nous rejoindre près du bar où j'avais passé la soirée, afin d'aller à la plage. Juste avant de partir, je reçus une notification venant de Facebook. IL avait liké ma dernière photo de profil il y a deux minutes. Je tombais des nues : Monsieur n'avait pas répondu à mon dernier message et il se permettait de regarder tout mon profil ? D'un coup, je me sentis mal. J'avais pensé à hier soir pendant toute la matinée, j'avais attendu son message, et tout ce qu'il fit, ce fut de me lâcher un vulgaire like ? Je le pris mal, mais ce n'était pas pour autant que j'allais faire le premier pas.
Je pris mes affaires pour partir.

Voyant que je n'arrêtais pas de regarder mon téléphone, Alizée me demanda :
- Pourquoi tu n'arrêtes pas d'allumer ton téléphone ? Tranquille, tu ne vas pas louper la nouvelle du siècle !
Je lançai échapper un petit rire.
- Oh, ça va, j'ai une bonne raison ! D'ailleurs, je ne t'ai pas raconté !
- Non, mais je sens que tu vas le faire.
Je lui expliquai tout ce qu'il s'était passé le soir d'avant, en commençant par notre arrivée dans le bar jusqu'au like de tout à l'heure.
- Ah ouais, c'est chaud... du coup tu n'as plus aucune nouvelle de lui ?
- Bah non, plus du tout... c'est pour ça que je n'arrête pas de regarder mon téléphone, mais je ne pense pas qu'il me renverra de message.
- Il est un peu bizarre, quand même. Il veut ton numéro et ne te répond même plus. Est-ce que tu as une photo de lui ?
- Sur son profil Facebook, oui. Attends, je vais te montrer.
J'activai mes données mobiles et me rendis sur son compte. Je ne pus m'empêcher de sourire quand je vis sa photo.
- Effectivement, il est pas mal !
- T'as vu ça !

Durant tout le reste de l'après-midi, je ne fis que penser à lui. Lorsque nous étions à la plage, j'avais l'impression de le voir partout, alors à plusieurs reprises je manquai de m'étouffer, mais à chaque fois ce n'était pas lui. J'aurais rêvé le voir sur la plage, lui et son corps athlétique, mais surtout entendre sa voix. Je regrettais amèrement de ne pas être allée lui parler en face... mais au final, est-ce que cela aurait changé quelque chose ? Aurait quand même t-il répondu à mon dernier message ? La journée n'était pas encore terminée, mais je savais pertinemment que je n'aurai plus de nouvelles. Avec Alizée, nous avions eu de bons délires à propos de lui, mais à chaque fois qu'elle, ou que je prononçais son nom, ça faisait comme un boum dans mon cœur, je me repassais la scène où il me fait signe et je me mettais à ressentir ce que j'avais ressenti à ce moment précis. Je ne le connaissais même pas, qu'il avait déjà ensorcelée.

Le soir, je décidai d'aller voir s'il avait un compte Instagram. À peine j'avais tapé son prénom qu'un compte avec une photo de lui apparut. Je cliquai dessus et je parcourus son compte ; qui était complétement normal. Une vingtaine de photos, dont plusieurs avec des garçons... mais aussi des filles. Enfin bref, même si je ne le trouvai pas très photogénique, son sourire me faisait toujours craquer. Après quelques minutes de réflexion, j'osai enfin appuyer sur le bouton "s'abonner". J'attendis une heure, puis deux... il était toujours connectée sur Facebook mais aucun abonnement en retour ni même de message. Vers les alentours de 23 heures, j'allai me coucher, toujours perturbée par les 24 heures qui venaient de s'écouler.

Dans ma tête il n'y a que toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant