Chapitre 12 - Ryan

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Bon , peut être que j'ai l'air con la tout de suite mais je n'en ai absolument rien a foutre des gens autour de moi qui me regarde comme si j'étais un débile mental car je déplace un fauteuil putain de lourd a coté de celui où était assis Eddy tout a l'heure mais je tien absolument a garder un œil sur ma nana et l'autre con qui attendent devant le salon et en même temps je n'ai aucune putain d'envie de me retrouver assis juste a coté de ma mère. C'est pourquoi je me casse le cul pour laisser un siège entre nous deux. D'ailleurs même elle me regarde avec un sourcil arquer. J'ai très envie de lui demander quel est son foutu problème. Je suppose que ce serais mal vu étant donner que l'on a une conversation a entamer elle et moi.

Je m'assois. Je bois une gorgé de ma tasse et croise les jambes nerveusement en m'enfonçant dans mon siège. Je ne me sens pas le courage d'entamer moi même la discutions bizarrement. Peut être que si j'attend suffisamment longtemps , elle se mettra a parler ? Quoi que ... Si cette femme est aussi borner que moi , on risque d'attendre comme deux cons encore longtemps. Est ce que je tien mon sale caractère légendaire d'elle ? Comment est t-elle dans la vie de tout les jours ? Est ce qu'elle est aussi chiante a vivre que je le suis ? 

- C'est drôle dit t-elle tout d'un coup.

- Qu'est ce qui est drôle ?

- Ce trait que tu as juste entre les sourcils. Il me rappelle quelques chose...

Je tourne la tête et la détaille pour comprendre de quoi est ce qu'elle peu bien parler et comprend aussi vite qu'un clignement de yeux. Je ne l'avais pas encore remarquer mais effectivement , sont front aussi est barrer d'un léger trait vertical. Je ne laisse rien transparaître mais je dois avouer que ça ne me déplaît pas. Me dire que je n'ai jamais rien eu de sa part m'a toujours fait profondément chier , savoir que nous avons cette ride a la con en commun me console. Je me dit qu'elle m'a au moins transmis ça , que nous avons au moins ça en commun. A quel point est ce pitoyable d'être content d'être un vieux rider ? Je m'étonne de mes propres pensées.

- Ouais.. Emma dit qu'elle apparaît tout le temps. Je me touche le front. J'imagine que c'est a force de tirer la gueule.

- Elle te va bien ceci dit.

- Euh. Merci. Je crois ?

OK. Maintenant je suis putain de mal a l'aise...

- Alors , hum , tu es comment dans la vie ?

- Comment ça , comment je suis ?

- Ben ouais , genre , au quotidien  je bafouille pitoyablement.

- Eh bien commence telle visiblement perturber par ma question , je dirais que je suis une femme ordonnée. J'aime que tout soit a sa place. Bien sur je ne suis pas non plus une maniaque mais j'aime l'ordre. Je me qualifie comme quelqu'un de calme , de gentille et de compréhensif. J'aime aider les autres. C'est d'ailleurs pour ça que j'en ai fait mon métier.

Je me mord si fort la langue que le gout du sang se repend dans ma bouche. Je lui est demander de me décrire un peu sa façon d'être au quotidien pas de me faire un portrait robot de ma Emma ! Sérieusement , c'est a elle que je pense en l'écoutant se d'écrire elle même. C'est assez perturbant de me dire qu'Emma ressemble trait pour trait a celle qui ma mise au monde niveau caractère... 

Je me souviens avoir entendu ou lu quelques part que les gens qui avaient grandis dans des situations difficiles avaient tendance a s'entourer de gens capable de combler le vide qu'aurait laisser les géniteurs. Ouais enfin , ou une merde semblable. Je me refuse de croire que je suis tomber follement amoureux d'Emma sous prétexte qu'elle aurait pu jouer le rôle de ma mère. C'est trop barrer , même pour moi. C'est même malsain a mon avis. Ouais , c'est dégueulasse !

Que diable as tu fait ? Tome 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant