Tout nous oppose

7.

- où est ce que vous m'emmener ?

Raphaël : chez moi.

- pourquoi faire ? Je ne veux pas y aller

Raphaël : je ne te laisse pas le choix.

- ca s'appelle un enlèvement, vous n'avez pas le droit de m'emmener contre mon gré

Raphaël : sauf que moi, j'ai tout les droits

- pour qui vous vous prenez ?!

Raphaël : Raphaël Donatelli, l'homme qui est au commande de cette ville.

Quel prétentieux celui là!

Je ne voulais pas retourner chez lui, plus maintenant.
Et mon père n'allait sûrement pas en rester là, c'est certain.

Arrivés chez lui, il m'entraîna une fois de plus par le poignet, dans la salle de bain de sa chambre.

Il me fit asseoir sur la banquette avant de me retirer mon débardeur

J'était comme paralysée, je n'osais plus bouger.

Il ouvrit un tiroir et en sortir un désinfectant ainsi que des compresses, et là j'ai compris.

Raphaël : il t'a fait ça le soir ou je t'ai ramené?

- oui

Raphaël : il t'a fait autre chose hormis les coups?

- non

Raphaël : raconte moi ce qu'il t'a fait.

- rien.. rien qui mérite d'être raconté.
C'est terminé maintenant et je ne veux pas revenir là dessus alors s'il vous plaît oublions cette histoire.

Il inspira bruyamment et décida de ne pas persister.

Qu'allait il se passer, maintenant qu'il l'avait ramener avec lui ? Il se demandé ce qui l'avait poussé à faire ça.
Il n'était pourtant pas du genre à s'inquiéter du sort des autres.

Mély se demander comment aller se passer son séjour ici.
Est ce qu'elle allait devoir subir à nouveau le même sort que lorsqu'elle était chez lui auparavant ou bien allait il la laisser tranquille ?

Le lendemain matin, Raphaël était entré dans la chambre où je séjourné, sans frapper à la porte.

Je me réveillée à peine, et lui arriva avec des sacs plein les mains

Raphaël : bonjour.

- bonjour

Raphaël : tiens, dit-il en posant les sacs sur le lit

- qu'est-ce que c'est?

Raphaël : des vêtements pour toi

- merci, mais je n'en veux pas

Raphaël : ne commence pas!