Tout nous oppose

27.

- s'il te plaît, arrête

Raphaël : quoi? J'ai tort ?!
Tu n'étais pas entrain de l'allumer ?!

Gabriel : je ne te permet pas de lui parler comme ça!

Raphaël : je n'ai pas besoin de ta permission, je lui parle comme je veux!

Gabriel : tu ne la mérite tellement pas.. t'es même pas fichu de prendre soin d'elle comme elle le mérite.

Raphaël : tu la mérite plus que moi toi peut-être ?

Gabriel : je la traiterai beaucoup mieux que toi en tout cas!

Je n'en pouvais plus, ils n'arrêtaient pas de se disputer à mon sujet comme si je n'étais pas là et ça me rendait mal à l'aise.

Alors je suis sorti, il me fallait de l'air.

Ils étaient tellement obnubilés à se donner tort l'un à l'autre, qu'ils n'avaient pas remarqués mon absence.

J'en ai alors profiter pour sortir en dehors de la propriété.
Je connaissais un immense parc en ville où j'aimais bien m'arrêter lorsque j'allais faire des courses pour mon père.

Il m'a fallu un peu de temps pour y arriver mais le trajet fût sans obstacle.

Je m'étais installée en observant les passants et les couples amoureux.
Qu'est-ce que j'aurais aimé vivre ce genre d'histoire...

Après plus de 2 heures j'avais repris la route du retour et à mi-chemin, je tomba sur un Gabriel énervé et à la fois paniqué

Gabriel : où étais-tu ?!

- au parc

Gabriel : tu n'aurais pas dû sortir toute seule, ça peut être dangereux pour toi.

- je vais bien.
Où es Raphaël ?

Gabriel : chez lui.

- il ne c'est pas inquiété ?

Gabriel : il est sur les nerfs Mely

- et toi aussi..

J'espèrer au fond, qu'il s'inquiète un peu pour moi ou encore mieux, qu'il vienne à ma recherche, comme Gabriel, mais non.

Gabriel : je vais te ramener

- merci

Une fois arrivés on avait trouvé Raphaël dans le salon, devant son ordi.

Raphaël : la promenade était bonne ? M'avait-il lancé en venant vers moi

- elle m'a fait du bien

Raphaël : tant mieux car tu n'est pas prête de remettre un pied dehors, crois moi.

- comment ça ?

Raphaël : je vais te faire regretter de m'avoir connu, depuis que tu es rentré dans ma vie, tu ne m'a ramené que du malheur !