12.

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Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit.
Malgré la présence de Raphaël, j'appréhendais tout de même son retour, car une fois de plus, il me l'avais dit à nouveau qu'il reviendrait...

7h du matin

Je me leva pour aller me doucher et m'habiller avec un col roulé, pour mon cocard je ne pouvais rien faire,  je n'avait aucun maquillage.

8h

J'étais dans la cuisine et il n'y avait aucune trace de Maria, elle ne viendra c'est sur.
Cette femme n'est jamais en retard

Une demi-heure après, j'étais sorti dans le jardin, il me fallait de l'air, j'avais l'impression d'étouffer dans cette maison.

Il faisait très froid dehors mais c'était plaisant à ressentir.

Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais assise sur ce banc à regarder le paysage mais l'ouverture du portail attira mon attention.
Je reconnu rapidement la voiture dans laquelle Alfredo m'avait ramené ici la première fois.

Raphaël : MÉLY!

- oui ?

Raphaël : rentre.

Je ne sais pas en quoi je le dérangé en étant dehors mais j'entra tout de même.

Au moment où j'allais passer le seuil de porte, deux portes de la voiture avait claquées.

Il n'était pas venu seul, et c'était sur que Gabriel l'accompagnait.
Raphaël ne recevait personne d'autre chez lui...

Raphaël : Maria est absente, prépare le café pour mes frères. Dit-il sans lever les yeux de son téléphone

En cuisine,  je fit ce qu'il me dit et ramena le plateau dans le salon.
Mon regard croisa celui de Gabriel et bizzarement son air arrogant avait disparu.
Son regard me mis mal à l'aise, je détourna alors rapidement le miens.

Alfredo : eh ben dis donc... J'ai cru pendant un moment qu'elle t'avait eu! Mais je vois que tu as su la redresser.

Raphaël : de quoi est-ce que tu parle ?!

Alfredo : de ta pute.

Raphaël : arrête de parler d'elle comment ça !

Alfredo : ah ben non, elle t'a bien eu finalement!

Pendant qu'ils se disputaient, Gabriel continuait toujours de me fixer

J'allais m'en aller mais Alfredo m'avait retenu

Alfredo : qu'est-ce que tu as fait pour le mettre dans cet état et le pousser à bout ?

- rien

Alfredo : il t'a frappé pour rien alors ?!

Raphaël : je ne l'ai pas frappé! Avait-il dit avec force tout en se levant

Il m'avais tourné face à lui et je vis dans son regard beaucoup d'étonnement

Tout nous opposeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant