Chapitre 10

126 35 7
                                    

Yeonjae eut le réflexe de faire un pas en arrière quand la porte se déroba derrière lui, ouverte par Hyunoh qui le fit entrer sans hésiter tout en l'obligeant une fois de plus à enrouler les jambes autour de son bassin. Il se dirigea sans hésiter vers le lit sur lequel il allongea Yeonjae qui le fixait d'un regard lubrique.

« Cette nuit t'es à moi, susurra le blondinet.

- Et ça sera réciproque ; tu es à moi cette nuit. »

Grâce à l'impressionnante isolation phonique, ils s'entendaient alors même que ces mots, ils les murmuraient. Hyunoh revint prendre en otage les belles lèvres de son adorable cadet qui gémit à ce contact des plus agréables. Chaque baiser était plus excitant que le précédent.

Le blondinet se recula pour se remettre droit, observant le corps mince du jeune garçon dont les jambes pendaient dans le vide. Il était beau, essoufflé, et son torse était agité par les battements compulsivement rapides de son cœur ; pour cette nuit, cet être mignon au possible serait à lui et à lui seulement. Cette simple idée suffit à le faire sourire.

Il retira son propre haut tout en détaillant la musculature finement ciselée que révélait le t-shirt bien trop serré du jeune garçon, ainsi que les jambes magnifiques que son pantalon permettait de voir en détail. Il était superbe, son corps était tout ce qu'il y avait de plus désirable.

Yeonjae quant à lui détaillait avec envie le torse désormais nu de son aîné. Il était magnifique ; maigre, avec des muscles fins qui prouvaient qu'il devait faire du sport, la peau pâle, aussi appétissante qu'une friandise.

« Hyunoh... touche-moi. »

C'en fut trop pour l'appelé qui remonta sur le lit et fit reculer Yeonjae jusqu'à ce que tous deux se retrouvent au centre du matelas. Hyunoh fondit immédiatement sur les lèvres de son amant qui tenta comme il le pouvait de lui rendre ce baiser passionné, mouvant ses lèvres de façon inexpérimentée mais tout à fait appréciée par l'autre. Aussitôt, le cadet sentit les doigts de l'aîné passer lentement sur son t-shirt pour descendre jusqu'à sa ceinture et la défaire fiévreusement. Il souffla de contentement tout en passant la main dans les mèches blondes face à lui.

Le jeune garçon avait eu peur qu'une fois mis devant le fait sur le point de s'accomplir, il souhaite finalement reculer, or il n'en était rien : Hyunoh avait ce petit quelque chose qui le mettait en confiance et il se sentait parfaitement bien, mieux que jamais même. Il le désirait, et la bosse dans son pantalon en était la preuve la plus flagrante, il n'avait pas peur de sauter le pas.

Hyunoh lui releva légèrement le t-shirt – autant que le vêtement trop serré pouvait être relevé en fait – et caressa ses abdominaux à peine saillants, les yeux clos tandis qu'il continuait de lui voler ce baiser plus qu'ardent. Le jeune homme se recula de sorte à se retrouver installé sur ses genoux, et il n'eut plus qu'à se baisser de nouveau pour aller baisoter son ventre. Yeonjae se mordit la lèvre sous l'importante décharge de plaisir qui fit alors vibrer son corps, et un frisson courut le long de sa colonne vertébrale tandis qu'il voyait le moment fatidique approcher.

Le blond rendit sa torture de plus en plus insupportable : il ouvrit la fermeture éclair de son amant, dévoilant alors une partie de son caleçon noir gonflé, et lui embrassa avec passion le bas-ventre et le bassin, approchant dangereusement ses lèvres de l'élastique de son caleçon qu'il titilla du bout de la langue tout en levant les yeux vers Yeonjae, dont le regard était couvert par un épais voile de désir.

C'était délicieux, mais il voulait que Hyunoh accélère, que ce soit tendre mais violent, délicat quoique brusque.

Il voulait se faire baiser comme jamais plus ça ne lui arriverait.

Sa peau réagissait bien malgré lui, et la chaire de poule se diffusa depuis son ventre jusqu'à l'intégralité de son corps alors qu'il gardait le regard rivé sur celui qui lui mordillait désormais le bas de la hanche après avoir suffisamment écarté le tissu de son jean.

« J'ai envie de te marquer, que tu puisses te rappeler de notre ébat chaque fois que tu te verras dans un miroir.

- Alors marque-moi, l'enjoignit d'une voix traînant le rouquin.

- Enlève ce t-shirt, je commence à le trouver de trop... »


T-shirt [Ohlan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant