T-shirt [Ohlan]

Chapitre 13

250 lectures en une journée, pour une fanfic D-Crunch... je suis muette, tout simplement. *.*

Alors certes j'ai publié 13 parties d'un coup, du coup ça gonfle les chiffres, mais je ne pensais vraiment pas que tant de mes lectrices s'intéresseraient à ce livre, ça me fait vraiment super plaisir ! <3

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« Oh bordel Hyung ça va ? » paniqua Yeonjae.

Hyunoh avait les mains plaquées sur le visage et lâchait par moment des grognements de douleur que ses paumes étouffaient. Son t-shirt déchiré sur le corps, Yeonjae tentait de capter le regard de son aîné alors même que ce dernier gardait les yeux clos, tentant visiblement de se concentrer sur son nez.

Le cadet posa une main sur secourable sur son dos et lui demanda s'il voulait qu'il aille lui chercher de l'eau, de la glace, n'importe quoi.

« Putain, grommela Hyunoh. Ouais, ouais s'il te plaît, amène le gant de toilette de la douche, mouille-le un peu avec de l'eau froide.

- Encore désolé, j'y fonce.

- T'y peux rien, c'était un accident. »

Yeonjae acquiesça tout en ouvrant la porte de la cabine de quelques mètres carrés qui servait de toilettes, douche, et qui en plus contenait un lavabo. Il trouva un gant de toilette bleu qu'il saisit et imbiba d'eau avant de l'essorer rapidement pour revenir auprès de ce qui aurait dû être son amant.

« Enlève ta main, dit-il avec douceur.

- Mais j'ai l'impression que mon nez va tomber si je le fais...

- J'ai mon gant de toilette pour le retenir, t'inquiète. »

Hyunoh ouvrit les yeux pour dévisager l'adorable petite bouille à la moue inquiète qui se tenait devant lui, sourcils froncés. Après une courte hésitation, il écarta ses mains de son visage et laissa voir à Yeonjae l'étendue des dégâts.

« Bon t'as de la chance, il y a à peine quelques gouttes de sang, constata le cadet en posant avec une infinie délicatesse le gant de toilette frais et humide sur le nez de l'autre. Il est pas cassé au moins ?

- Nan je pense pas, la douleur commence déjà à s'estomper.

- T'es sûr ?

- Bah quand même. Par contre c'est mort pour cette nuit, j'ai plus envie de rien faire.

- T'inquiète, moi non plus de toute façon. En plus il est tard, et avec toute cette excitation qui retombe, je suis crevé.

- Tu veux dormir ici ?

- Ça te dérangerait pas ?

- Nan pas du tout, je vais aller prendre le canapé.

- Et pour... enfin, mon t-shirt.

- Ah c'est vrai, soupira Hyunoh. Prends-en un des miens, tu me le rendras plus tard.

- D'accord. »

Tandis qu'il parlait, Hyunoh avait indiqué d'un mouvement du menton un dressing à portes coulissantes. Yeonjae s'y dirigea et l'ouvrit avant d'hésiter un court instant. En effet, un t-shirt noir bien trop large pour lui semblait lui faire de l'œil. Il l'attrapa et, se débarrassant de son propre vêtement qui de toute façon en dévoilait bien trop pour qu'il soit gêné de se changer dans la même pièce que Hyunoh, il s'empressa d'enfiler le t-shirt qui portait encore vaguement l'odeur de son propriétaire, mêlée à des effluves de lessive. Dommage, ça gâchait tout de l'odeur musquée et masculine du blondinet.

« Ça te va bien, sourit Hyunoh qui venait de s'installer sur le canapé. Mais juste un conseil : plutôt que de le mettre droit et de laisser vaguement le haut de ton torse visible, laisse une des manches tomber sur le côté, ça te rendra encore plus mignon.

- Mais je veux pas être mignon.

- T'y peux rien chéri, t'es cute, t'es né avec cette gueule, maintenant faut assumer. Allez gamin, sois cute.

- Mais Hyung...

- Bah tu vois quand tu veux. Allez, manque plus que les vêtements. »

Constatant que le garçonnet ne bougerait pas, l'autre se redressa et fit quelques pas pour le rejoindre. Sa main occupée resta au niveau de son nez où elle tenait le gant de toilette, quant à son autre main, il s'en servit pour positionner correctement le t-shirt du rouquin qui n'opposa aucune résistance.

Il observa un instant le garçonnet et la façon dont le t-shirt rendait sur lui désormais. C'était clairement mieux : son visage timide allait parfaitement avec ce t-shirt trop large, et son épaule dénudée lui donnait un air de petite chose fragile que même un cœur de pierre voudrait câliner. Il avait une peau claire sans être pâle, qui semblait aussi douce que celle d'un enfant et qui se trouvait dénuée de la moindre tache. De plus, le noir d'encre du tissu s'accordait à merveille avec le rouge vif de ses cheveux, un pur régale pour les yeux.

« Tu vois quand tu veux, répéta tout bas le blondinet. Là t'es absolument... à croquer. »