Je prie mon téléphone et appela ma psychologue, appellons là Céline.
- Je vais le faire Céline...
- Quoi donc ?
- Je suis assis sur le rebord de ma fenêtre... J'ai un couteau de cuisine dans les mains...
- Vous comptez tout arrêter ce soir ?
- Oui... Et je vous ai appelé car je vous avez promis que si j'avais envie de le faire, je vous joindrais.
- Donc vous êtes encore un minimum conscient ?
- Je ne sais pas, je l'ai fait pour ne pas trahir la parole que je vous ai faites.
- Bien, et pourquoi aller vous le faire ?
- Je n'en peux plus ! La mutilation n'est plus suffisante, je n'arrive plus à me contrôler.
- Ne le faites pas ! Ce sera pire après !
- Je n'en saurais rien, après tout je ne serais plus là... Tout mes problèmes s'effaceront et tout sera fini.
- Pensez a côté famille et a vos amis !
- Ils seront sûrement triste... Mais fallait s'inquiéter avant et arrêter de faire comme si tout aller bien.
- Et moi alors ? Je risque de perdre mon travail pour avoir échoué.
- Peut-être... Mais je ne serais plus là pour le voir donc c'est pas grave.
- Décrivez moi votre situation.
- Je suis sur le rebord de ma fenêtre, un couteau de cuisine dans les mains et une corde autour de mon coups.
- Donc vous allez juste vous pendre ?
- Je vais me pendre mais avant m'ouvrir le bras pour me vider de mon sang.
- Ou habitez vous ?
- Adresse inventée
- J'ai presque envie d'appeler la police vous savez...
- Vous faites ça, je saute vraiment...
La discussion continua et la police finit par arrivé au domicile du jeune homme.
Mis en sécurité, il fut amené chez sa mère ( il était seul ce soir là).
- Prends une valise on passe chez toi
- Ah on part en vacances ?
- Oui, ça vas te plaire.
- Chouette.
Le fils et la mère allèrent chez le jeune homme récupérer des affaires. Après qu'ils eurent pris ce qu'il fallait, le fils demanda
- On vas ou ?
- Tu vas voir, c'est secret !
(Ellipse du trajet)
Je me retrouvais devant un bâtiment gris, de nombreuses fenêtre avec des barreaux ainsi qu'un toit plat.
Au dessus de la porte, une seule inscription : Hôpital psychiatrique du lac.
Voilà mon sixième rêve, le plus long de tous. Tout est vrai je précise, je n'ai rien rajouter pour attrister ou embellir l'histoire.