Sixième rêve

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Je prie mon téléphone et appela ma psychologue, appellons là Céline.

- Je vais le faire Céline...

- Quoi donc ?

- Je suis assis sur le rebord de ma fenêtre... J'ai un couteau de cuisine dans les mains...

- Vous comptez tout arrêter ce soir ?

- Oui... Et je vous ai appelé car je vous avez promis que si j'avais envie de le faire, je vous joindrais.

- Donc vous êtes encore un minimum conscient ?

- Je ne sais pas, je l'ai fait pour ne pas trahir la parole que je vous ai faites.

- Bien, et pourquoi aller vous le faire ?

- Je n'en peux plus ! La mutilation n'est plus suffisante, je n'arrive plus à me contrôler.

- Ne le faites pas ! Ce sera pire après !

- Je n'en saurais rien, après tout je ne serais plus là... Tout mes problèmes s'effaceront et tout sera fini.

- Pensez a côté famille et a vos amis !

- Ils seront sûrement triste... Mais fallait s'inquiéter avant et arrêter de faire comme si tout aller bien.

- Et moi alors ? Je risque de perdre mon travail pour avoir échoué.

- Peut-être... Mais je ne serais plus là pour le voir donc c'est pas grave.

- Décrivez moi votre situation.

- Je suis sur le rebord de ma fenêtre, un couteau de cuisine dans les mains et une corde autour de mon coups.

- Donc vous allez juste vous pendre ?

- Je vais me pendre mais avant m'ouvrir le bras pour me vider de mon sang.

- Ou habitez vous ?

- Adresse inventée

- J'ai presque envie d'appeler la police vous savez...

- Vous faites ça, je saute vraiment...

La discussion continua et la police finit par arrivé au domicile du jeune homme.

Mis en sécurité, il fut amené chez sa mère ( il était seul ce soir là).

- Prends une valise on passe chez toi

- Ah on part en vacances ?

- Oui, ça vas te plaire.

- Chouette.

Le fils et la mère allèrent chez le jeune homme récupérer des affaires. Après qu'ils eurent pris ce qu'il fallait, le fils demanda

- On vas ou ?

- Tu vas voir, c'est secret !

(Ellipse du trajet)

Je me retrouvais devant un bâtiment gris, de nombreuses fenêtre avec des barreaux ainsi qu'un toit plat.

Au dessus de la porte, une seule inscription : Hôpital psychiatrique du lac.


Voilà mon sixième rêve, le plus long de tous. Tout est vrai je précise, je n'ai rien rajouter pour attrister ou embellir l'histoire.

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