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Toujours en face de mon frère lors des repas, j'attend ma mère. Enfin, non pas ma mère mais j'attend le festin qu'elle a préparé, j'ai vraiment faim. Le regard de Ruggero me déstabilise...

« Quoi? Qu'est-ce que t'as à me regarder?, lui demandais-je avec froideur.

-Non rien, c'est juste que tu es devenue une belle jeune femme. Tes yeux étincelant son encore plus beaux que dans mes souvenirs. »

Je ne répond pas, je me contente juste de le regarder et de hocher la tête à chacune de ses paroles.

« Est-ce que tu t'en rappelle quand on était petit et qu'on allait embêté les parents? Même que après ils se faisaient passer pour des monstres et ils nous poursuivaient?, rigola Ruggero de se merveilleux souvenir. »

Je baisse la tête...

« Hein? Tu t'en souviens ou pas?, insista-t-il.

-Non, non. Moi j'ai une autre histoire tu veux que je te la récite?, lui proposais-je avec un faux air enjoué.

-Oui bien sûr!

-Quand on était petit, tu voulais absolument qu'on aille embêter les parents. Moi je disais oui pour te faire plaisir. Ensuite ils répondaient au jeux en se faisant passer pour des monstre et te poursuivait, commençais-Je en insistant sur le "te". Pendant que moi je vous regardais vous amusez sans moi. De loin on aurait dit que tu étais leur seul enfant. »

J'ai réussi à mettre mal à l'aise Ruggero et moi en même temps. J'ai toujours dis dans ma tête que mon jumeau était le préféré de ma mère mais il est aussi celui de mon père, qu'il était le plus brillant de nous deux, le plus aimer en trotre. Mais de le dire à voix haute me fais vraiment du mal. C'est comme ci on m'avait enfoncé un poignard en plein dans cœur, c'est juste horrible comme sensation.

« Sache Karol, que je t'ai toujours aimé plus que n'importe qui. Tu es ma sœur jumelle, ma moitié, ma vie!

-Pour moi tu n'es qu'un assassin Ruggero.

-Quoi? Mais je n'ai tué personne Karol!

-Si, je replace ma tête face à lui, la fille que j'étais avant ainsi que mon âme mais ça depuis notre tendre enfance.»

Ma mère arrive toute souriante avec un grand plat dans les mains. Elle le pose au centre de la table puis vient s'asseoir.

« Je vais dans ma chambre, je n'ai plus faim, dis-Je en me levant.

-Quoi? Mais j'ai préparé ton dessert préféré Karol, enchéri ma mère. Un flan au chocolat, je suis sûr que tu vas te régaler.

-Non! Je déteste le chocolat depuis toute petite. Apprend à me connaître avant de te faire passer pour ma mère!, hurlais-je en partant dans ma chambre. »

Jumeaux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant