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J'ouvre la porte d'entrée, j'avance jusqu'au salon et aperçois Ruggero affalé sur le canapé à regarder la télévision. Je m'apprêtais à aller dans ma chambre quand il m'appelle.

« Karol?

-Oui?, répondis-Je en me retournant dégoûté qu'il m'ai vu.

-Maman ne rentre pas avant vingt-et-une heures.

-D'accord. »

J'avance vers le couloir en pensant qu'il allait me laisser tranquille mais non, il veut encore me jacter..soûlant.

« Il me semble que tu t'es avancé dans tes devoirs, il ne te reste donc plus rien à faire pour demain non?, me demanda-t-il d'un air amusé. Tu peux donc rester avec moi regarder une série à la télévision.

-À vrai dire, je n'ai pas vraiment fait tous se que j'avais à faire. Il faut que je révise mes langues, la semaine prochaine j'ai un contrôle en mathématique...

-Tu travailles tous les soirs tes langues, tu peux bien faire une exception pour ce soir et pour se qu'il y est de ton contrôle en maths, tu as suffisamment de connaissances sur le chapitre pour ne pas le revoir aujourd'hui.

-Sauf qu'on est pas tous surdoué comme toi!, disais-je d'une voix sèche. »

Il ouvrit les yeux sous le tons que j'ai employé. Il voulu dire quelque chose mais je le coupa...

« Et aussi, je n'ai pas envie de rester avec toi. Tu ne comprendra donc jamais que tu n'es rien pour moi, l'époque de quand on restait ensemble, à s'amuser est fini? J'en est marre que tu veuilles avoir une relations fusionnel avec moi!

-Karol, commença-t-il doucement, je ne sais pas se qu'il te prend de me parler de cette manière...

-C'est simple, tu me soûle!

-Je ne t'ai rien fait à se que je sache, alors pourquoi t'acharner sur moi? Tu dis que je te soule, mais tu n'essayes même pas de me donner une chance de te montrer qui je suis.

-Crois moi, le peux que je connaisse de toi me suffit largement à te détester, répondis-je sèchement. »

Il se lève et vient se positionner en face de moi. Il prend ma main mais je me défait de suite.

« Et surtout, laisse moi respirer! Ne m'approche pas et encore moins me toucher!

-Je sais qu'au fond de toi tu m'aimes, je suis ton jumeau, ta moitié, il est impossible que tu me déteste.

-Bah la preuve que si.

-Un jour viendra le moment où tu regrettera tes paroles. Mais ne t'inquiète pas, je te laisserai toujours la porte grande ouverte pour toi. »

Il me sourit narquoisement. Je le regarde de haut en bas puis va dans ma chambre en claquant bien fort la porte.

***

Je me réveille, il fait encore nuit noir, je regarde l'heure sur mon téléphone, il est trois heures et demi du matin. Je pose de façon brutale mon téléphone sur ma table de chevet et me met sur le côté en grognant. J'essaye de retrouver le sommeil mais c'est peine perdu. Je décide donc d'aller boire un verre d'eau, je me dirige vers la cuisine mais j'entends soudainement des bruit de frottages. Je me retourne en pensant que peut-être quelqu'un se trouve derrière moi, mais non, le vide est présent dans le couloir. Et d'ailleurs, même-ci il y aura eu une personne derrière moi, j'aurais mis du temps à la voir tellement il fait noir. Je décide de re avancer mais cette fois-ci, un gémissement parvînt à mes oreilles. Je m'arrête brusquement effrayé par la situation. J'hésite à retourner dans ma chambre, mais j'ai peur que si il y ai un agresseur, il me suive en me voyant courir. D'autre gémissements se font entendre, je me concentre pour essayer de savoir d'où sa vient. J'avance en me guidant des sons puis j'atterris enfin devant la porte de la chambre à Ruggero. Je pose ma main sur la poignée, je m'apprête à ouvrir cette porte et là, un autre gémissement à la fois rauque et plein de plaisir passe dans l'air.
Imaginez il est en plein débat sexuel avec une fille, sa serait dommage de les interrompre. J'enlève ma main de la poignée et va pour aller dans la cuisine mais j'entends cette même voix rauque m'appeler par mon prénom. Je ne sais pas quoi faire, je veux être sur qu'il soit en pleine action avec une fille et non entrain de...bref j'ouvre la porte de façon beaucoup plus assurée. Mes yeux prennent quelques secondes à s'habituer à la luminosité plus haute de la pièce. La lumière qui passe entre ses rideaux de fenêtre m'aide à voir mon jumeau allongé sur le dos, recouvert d'un drap qui cache seulement le bas de son corps et, une bosse, une énorme montagne en dessous du drap qui se situe pile sur la partie reproductrice  de mon frère. Il est en sueur, il gémit mon prénom:

« Karol, han..karol...[...] »

Je reste choqué, je ne sais pas quoi faire. Dois-je lui hurler dessus? Le giflée ou simplement partir? Dans tous les cas, je resterai traumatisé a vie! J'y crois pas! Je suis un fantasme pour mon jumeau!

Je ferme la porte et courre dans ma chambre. Le verre d'eau sera pour une prochaine fois, la j'ai besoin d'oublier de qu'il s'est passé et quoi de mieux que de dormir?

***

Je me réveille, on est mercredi et il est six heures. Je m'étire pendant quelques minutes puis sors enfin de mon lit. Je vais dans ma salle de bain, je me douche, m'hydrate le corps ainsi que les cheveux. Je sors de là avec une serviette autour du corps, je m'installe en face de mon dressing et commence à choisir ma tenue. J'opte pour ceci:

J'enfile ma paire d'escarpin blanc

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J'enfile ma paire d'escarpin blanc. Je me maquille légèrement, pour ma coiffure, je décide de simplement me les attacher en une couette haute. Je prend mon sac de cours et va dans la cuisine me préparer mon petit déjeuner. Je me fais un chocolat chaud que je mets ensuite dans mon Thermos Starbuck afin de le boir pendant le chemin. Je ne prend rien à manger car ce matin c'est une fille de mon "groupe d'amis" qui ramène des viennoiseries pour nous.

Je m'installe sur une chaise afin de pouvoir mettre correctement mon bracelet quand j'entends des pas de chaussures arriver. Je relève la tête et vois le visage de Ruggero. Je baisse immédiatement la tête. Je n'ai pas réussi à oublier se qu'il s'est passé cette nuit malheureusement.

« Coucou sœurette!, me salue-t-il »

1 101 mots

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