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PDV Karol:
Finalement, ma sortie de demain avec Agustin est annulé. Pourquoi? Et bah tout simplement car Ruggero a fouillé dans mon téléphone et a donc trouvé ma conversation avec mon petit-ami où l'on parlait principalement de notre petit moment en amoureux qu'on avait prévu. Il a donc pris l'initiative de lui envoyer un texto se faisant passer pour moi en lui prétextant que j'ai un dîné de famille.

Ce garçon va me rendre folle de rage! J'ai envie de le taper tellement il m'insuporte avec ces actions et son côté crâneur. Je le déteste!

Ce soir je sors! J'ai besoin de me défouler et quoi de mieux que d'aller danser en boîte avec des amis? J'envoie un texto à Valentina qui me répond immédiatement qu'elle est partante et qu'elle s'occupe de prévenir les autres.

Je vais dans ma salle de bain en courant. Quand j'en sors, je me sèche le corps et les cheveux en les hydratant bien chacun. Je me lisse les cheveux, me maquille d'un smokey prune et doré et m'habille comme ceci:

 Je me lisse les cheveux, me maquille d'un smokey prune et doré et m'habille comme ceci:

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J'enfile des Louboutins dorés. Je me parfume et prend ma pochette que j'avais préparé à l'avance. Je vais dans la cuisine, je me sers un verre de jus de pomme. Quand je me retourne, je sursaute de frayeur à la vue horrible de mon frère en face de moi. Appuyer sur la table, il me regarde en souriant.

« Wahou, t'es sublime!

-Heu...merci.

-J'arrive pas à croire que ma jumelle est grandi si vite.

-Et pourtant c'est le cas, enfin bref je rentrerai sûrement aux alentours de trois heures du matins.

-Ah parce que tu comptes sortir comme ça?, me demanda t-il en croisant les bras sur son torse et en me regardant durement.

-Bah oui, je me suis pas préparé pour rien Ruggero. »

Nan mais il est bête ou il le fait exprès?

« J'imagine que tu vas au restaurant avec ton petit ami

-Non, je vais en boîte avec mes amies.

-Je me disais bien que sa faisait pute pour aller à un restaurant. Mais après je me suis rappelé que tu t'habilles toujours de cette manière. »

Il est pas sérieux quand même?

« Tu vas le regretter Pasquarelli! »

J'ouvre la porte d'entré et sors de l'appartement.

***

« Une vodka Caramel encore.

-Tout doux ma jolie. T'en est déjà à ton cinquième verres en a peine trente minutes, me disa le barmans.

-Fait ton boulot.

-Ok je te la donne ta commande mais juste j'en vois tous les jours des personnes comme toi. Que se soit hommes ou femmes; ils sont tous comme toi.

-C'est à dire comme moi?, demandais-je en prenant le verre qu'il me donne.

-Ils viennent tous ici en pensant trouver leur bonheur dans l'alcool.

-Sauf que moi je ne cherche pas le bonheur.

-Ah oui? »

J'hoche la tête de haut en bas pour lui répondre affirmativement. Il me regarde quelques secondes dans les yeux sans en détourner le regard puis reprend...

« Alors que cherches-tu? »

Je regarde le fond de mon verre en pensant sûrement trouver la réponse, mais rien.

« A vrai dire je ne sais pas, répondis-je.

-Tu t'appelles comment?

-Karol, Karol Sevilla plus exactement.

-Une gosse de riches. Depuis le temps que je travail ici, je n'ai jamais vu une personne friquée aux os rentrer dans ce bar.

-Sauf que comme je te l'ai dit, je ne suis pas comme les autres. Et ne me sort pas de préjugés sur les riches s'il te plaît, j'en est plus que assez de ça.

-Je ne compte pas te faire part de mes pensées ne t'inquiète pas. Mais je pense savoir se que tu cherches.

-Ah oui?, soufflais-je en tournant des yeux. Et qu'est-ce que je cherche alors?

-De l'attention. »

Sans m'en apercevoir, je suis prise d'un fou rire.

« Les gens s'intéressent à moi comme ils respirent.

-Je n'en doute pas mais peut-être que les personnes qui comptent le plus pour toi sont celles qui te donnent le moins d'attention.

-Sûrement, à vrai dire, même moi je ne sais pas se que je fou ici.

-Tu devrais rentrer chez toi. Je sais qui tu es et je n'ai pas envie que tu restes dans un endroit aussi mal- fréquenté.

-Tu sais qui je suis?

-Oui!

-A part savoir que je suis une gosse de riche, tu ne sais rien de moi. Mais j'ai l'habitude que les gens me jugent par rapport à se que je peux obtenir.

- Ah, parce que tu penses que je te connais que depuis trente minutes?, s'étonna le barman.

-Bah oui. Je ne vois pas comment tu pourrais me connaître personnellement alors que moi même je ne sais pas qui tu es. Je connais même pas ton prénom.

-Et pourtant on était meilleur ami au collège, rigola-t-il. »

Jumeaux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant