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Et une nouvelle semaine débuta. Sortant tranquillement du bus, Jungkook avait la tête ailleurs, il pensait, beaucoup, à tout et n'importe quoi. Tellement de sujets, tellement de pensées, s'entremêlaient dans sa tête. Il soupira, la seule chose qui le maintenait sur Terre, était sa musique. Il marchait vers le lycée, sans s'en rendre compte, c'était tellement automatique à force.
Se faufilant à travers les corps animés des lycéens, le brunet atteignit enfin son casier, sans encombres. Son sac pesait lourd sur son dos, alors il était bien content de le décharger pour la journée. Posant ses manuels et cahiers dedans, il allait attraper le papier blanc.
Mais rien.
Il n'y avait rien.
Aucun papier blanc.
Aucun petit mot.
Fronçant les sourcils, son cœur s'accéléra dans sa poitrine. Alors, c'était terminé ? Il ne devinera jamais qui était caché derrière ces jolis mots ? Il ferma - voire claqua - la porte de son casier, et révéla les yeux vers le couloir. Personne ne se souciait de lui, et de son air perdu et inquiet. Personne.
Jungkook remit son sac sur son dos, et rejoignit Hoseok et Yugyeom qui discutaient ensemble au bout du couloir. Mais en s'approchant un peu plus, il vit que Yoongi et Jimin étaient là, eux aussi.
Mais où était Taehyung ?
« Salut Jungkook ! S'exclama le garçon aux grosses joues en voyant le brun.
- Salut tout le monde, il leur offrit un petit sourire, Taehyung n'est pas là ?
- Non, il est malade aujourd'hui, lui indiqua Yoongi.
- Oh, d'accord, murmura le brunet. »
Les garçons ne firent pas plus attention à lui alors qu'il continuait de penser et réfléchir. Et il le faisait tellement, qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il était maintenant devant sa salle, prêt à rentrer en cours.
Assis au fond de la salle, Jungkook observait la fenêtre d'un air perdu. Tout se mélangeait dans sa tête, et pourtant, certaines choses prenaient du sens.
Il est timide.
Je suis timide.
Laisse lui du temps.
Laisse-moi le temps.
Il a vraiment peur du rejet.
J'ai peur que tu me rejettes.
Certes, ça pourrait être lui. Il est malade, et il n'a pas eu de mots. Mais rien ne garantit que ce soit lui. On a un cours en commun. Ils sont beaucoup dans ce lycée.
À quoi ça rimait tout ça ? Il ne comprenait plus rien. La sonnerie retentit, et il sortit de ses pensées, en sursautant.
Il observa tout autour de lui et fronça les sourcils, comme s'il venait de se réveiller. Ça faisait des heures, qu'il était littéralement, hors du temps.
Il se rendait à peine compte de ce qu'il faisait, rangeant ses affaires machinalement, et sortant de la classe sans un regard ou une parole pour personne.
