Connor

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Je me masse la nuque le corps engourdi. Je lève les yeux sur la baie vitrée. New York est une ville qui ne dors jamais, c'est parfois éprouvant. Ce n'est pas faux d'avoir vécu à Paris durant mes années lycée...

Ne pas y repenser... Ne pas y repenser. Je souffle et me remet au travail je dois rentrer pour 21h. J'ai promis de lire un livre à ma fille ce soir.

Je me retourne face à mon bureau dans le but de reprendre mon dossier mais une silhouette féminine se dessine face à moi.

_ Je savais bien que je te trouverais encore dans les bureaux à cette heure tardive.

_ Je suis le patron de cette entreprise, je finis plus tard que mes employés. Que fais-tu ici Maria ?

_ Je suis venu voir si tu ne manquais de rien. dit-elle la voix aguicheuse.

_ Tu as fait tout ce chemin depuis chez toi pour savoir si je ne manquais de rien ? Je n'ai pas le souvenir que quelqu'un d'autre que ta personne t'intéressait.

_ C'est vrai, pour te dire la vérité je suis en manque. Et qui de mieux que toi pour me donner ce que je souhaite.

_ Et je ne suis pas une machine à orgasme. Je n'ai absolument rien à t'offrir, tu peux rejoindre la porte.

Elle fait le tour de mon bureau sans parler et je décide de l'ignorer. Je ne peux pas la baiser. Je viens juste de penser à...

Mais après avoir fréquenter cette femme depuis 5 ans je sais très bien qu'elle ne se satisfait jamais de refus. Je sens sa main cheminer vers ma braguette et je la vois s'agenouiller. OK. Je vais prendre ce qu'elle a à me donner. Qui refuse une pipe après une longue journée ? Surement pas moi.

[...]

_ Occupes-toi de moi. Me dit-elle la voix chargé d'envie

_ Je n'ai jamais prétendu vouloir coucher avec toi ce soir. Je te remercie pour l'instant de détentes dis-je en relevant ma braguette mais j'insiste rejoins la porte j'ai beaucoup à faire et tes caprices m'insupportes.

Je pense que je viens de toucher droit son ego parce que je lis dans ces yeux de la fureur.

_ Tu n'es qu'un connard Connor, j'espère que ta fille ne tombera jamais sur un homme comme toi.

Mauvaise pioche. On ne parle pas de ma fille. Jamais.

Je l'attrape par ces extensions, rapprochant son visage près de mon oreille. En espérant que ça aille droit à son cerveau pour que je n'ai pas à me répéter. Je déteste devoir me répéter.

_ Écoutes moi bien espèce de nymphomane, tu t'empresses de fermer ta bouche de suceuse ou je te la remplis volontiers pour te la faire fermer. Me suis-je bien fais comprendre.

Je lâche sa tignasse brune et ajoutes en guise d'au revoir.

_ Tu seras bien gentille de claquer la porte en sortant.

Elle ramasse ces affaires à la hâte et effectivement claque la porte à en faire trembler mon bureau.

Je lève les yeux sur mon horloge et vois qu'il est 21h passée. Je passe mes mains dans les cheveux contrarié. Cette connasse m'a fait perdre plus de temps que prévu et je dois absolument boucler ce dossier. Je lirais l'histoire de à ma fille demain. Je suis sûre que ça ne dérangera pas sa mémé de le faire.

Les femmes et leurs crises... Faites que ma fille ne devienne pas capricieuse.  

Un Amour retrouvéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant