| The song of revelations | TOME 2 | Fanfic HP

Chapitre 9

Dawn avait passé la journée entière dans ses dessins, ce lundi là. Elle avait été seule, le dimanche à pleurer dans sa chambre, ne sortant que pour réconforter et nourrir Scorpius, qui était mort d'inquiétude. Il n'avait pas vu sa mère comme ça depuis quelques mois. Ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas autant sentie mal. Elle ne l'avait pas vu depuis quatre ans. Quatre ans de reconstruction, quatre ans à ériger un mur d'insensibilité et là, en quelques minutes, tout s'est effondré, et la voilà submergée sous les débris de sa propre protection.

- Tu veux que j'aille chercher Scorp ? demanda Richard, sortant la brune de ses pensées.

- Hein ?

- Scorpius. Tu veux que j'aille le chercher ? il est dix-sept heures. A moins que tu ais repris une place à la garderie ?

- Non, la garderie est au dessus de mes moyens, c'est pour ça que j'amène Scorp ici le samedi. Si ça ne te dérange pas, je veux bien. J'en ai encore pour un moment.

- Pas de problèmes, c'est pour ça que je te propose. Dis, tu vas bien ?

- Euh... non. J'ai pas envie d'en parler. Désolée.

- T'inquiète. Mais oublie pas, Dawn. Tu n'es pas seule, ok ? tu m'as moi, tu as Scorp, et Hermione.

- ... Merci.

Hermione. Elle avait besoin d'elle. Richard avait beau essayé de comprendre la situation, il n'était pas là à l'époque, Hermione, si. Et Pansy aussi.

Elle posa son bloc de dessin négligemment sur la table, et arracha une page vierge.

« Salut Mione

Il s'est passé un truc de malade.

Ça te dit qu'on se prévoie un truc ? Je suis vraiment en train de bader là, dans mon coin.

Love

Dawn »

Peu satisfaite de sa lettre, mais faute de mieux, la brune aux yeux verts envoya sa lettre à l'ancienne Gryffondor avec le vieux hibou de Richard.

Attendant la réponse, elle retourna péniblement à ses dessins, et remarqua qu'elle avait pratiquement passé la journée devant le même dessin. Et elle l'avait fini. Elle y avait tellement de cœur, que ses traits étaient incroyablement nets pour un dessin, comme si elle savait pertinemment que c'était les bons. Une larme coula de sa joue pour atterrir sur la feuille et la gondoler. Puis deux, puis trois. C'était un des plus réussi qu'elle ai jamais fait. Et pour cause, c'était un morceau d'elle-même, de son âme. L'aube.