Chapitre 17

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~*~ PARTIE 17 ~*~

« ... de mesurer enfin la profondeur de la loyauté et de l'affection qui se cachaient derrière ce masque impassible ! Pendant un moment je vis s'embuer les yeux durs, et frémir les lèvres fermes. Pour la première fois de ma vie, je sentis battre le grand cœur digne du grand cerveau. »

~ The Three Garridebs by Arthur Conan Doyle

« Je peux découvrir des faits, Watson ; mais je ne peux pas les modifier. »

~ Thor Bridge by Arthur Conan Doyle

~*~SHERLOCK~*~

Il était très tard quand Molly sentit quelqu'un grimper prudemment, comme s'il ne voulait pas la déranger, dans le lit avec elle. Molly ne put s'empêcher de sourire. Le dos tourné à Mycroft, elle sentit son bras s'enrouler autour de sa taille et son corps solide, chaud et masculin se pressa contre elle.

- Hmm... Gémit-elle exprès avec un agréable soupir de joie avant de dire à bout de souffle. Oh, Matt Smith, c'est ça, montre-moi ton TARDIS !

Elle sentit Mycroft se figer ferrière pendant un instant avant de lui dire :

- Ce n'est pas drôle.

Juste pour lui prouver qu'il avait tort, Molly ria.

Elle se retourna pour lui faire face et se blottit contre lui. En retour, Mycroft la serra dans ses bras et lui donna un léger baiser sur les lèvres.

- Alors... Chuchota Molly, ne sachant pas exactement pourquoi il y avait peut-être quelque chose dans l'obscurité qui faisait qu'ils essayaient se taire. Tu n'es pas parti toute la nuit.

- A l'évidence ma chère, déclara-t-il, son ton indiquant clairement qu'il souriait, peut-être fier d'avoir pu rentrer à la maison après tout.

Molly se pressa même plus près, appréciant vraiment sa chaleur et la sensation de lui à ses côtés.

Mycroft se déplaça sur son dos et elle suivit joyeusement, s'accrochant toujours à lui. Bien que cette fois, elle puisse reposer confortablement sa tête sur sa poitrine comme un bon oreiller dur mais confortable pour écouter le merveilleux son apaisant des battements de son cœur. Ecouter les adorables battements la comblaient d'amour.

D'une certaine façon, Molly ne savait pas exactement quand cela s'était produit mais à un moment donné de sa vie, elle avait dû faire quelque chose de bien pour se voir accorder un privilège aussi merveilleux, la vraie joie d'entendre ce beau son de la vie dans sa poitrine. Sa vie... Et le beau privilège de sentir sa peau délicieusement chaude contre le bout de ses doigts.

Mycroft attrapa sa main avec la sienne et l'embrassa, quand il l'éloigna de ses lèvres il continua à la tenir tendrement.

- Bonne nouvelle, mon objet égaré a été retrouvé, lui dit Mycroft, son propre soulagement avait réchauffé son ton.

Il n'avait jamais été un homme qui semblait joyeux, Dieu l'en garde, car l'Angleterre pourrait tomber, mais Molly pouvait presque dire que ses mots... étaient très joyeux.

Molly sourit joyeusement, reconnaissante et heureuse que Sherlock se soit révélé à son frère aîné inquiet.

- Je t'avais dit qu'il ne resterait pas longtemps caché, l'informa -t-elle avec suffisance comme si elle avait quelque chose à voir avec le fait que Sherlock soit réapparu sur le radar de Mycroft et sentant le besoin de se vanter soudainement au monde...

Ou de trouver quelque chose pour taquiner l'homme... Surtout, parce qu'elle était maintenant sa meilleure amie, elle sentit que c'était son devoir de lui rappeler gentiment que ce n'était pas parce qu'il était le Gouvernement Britannique ou même un Holmes... Que cela voulait dire qu'il avait toujours raison.

A Shark, A Goldfish and the Village IdiotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant