Chapitre 30: Bronzage

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Info: Raphaël s'appelle maintenant Ewenn + nouveau titre
[present]
Novembre, 2019

J'ouvre la porte de l'entrée. Je laisse tomber mon sac à terre. Et je vais sur le canapé et je me mets à pleurer. Je ne sais pourquoi et je connais la raison. Je vais avoir mes règles. Je suis super heureuse.... ironie de ma part. Je respire un bon coup et je me dirige vers la salle de bain pour voir ma face de mort vivante.

Je suis horrible. Je me mouille le visage et je me remets un peu de mascara. Mon colocataire arrive dans cinquante minutes. J'ai légèrement envie de le voir.

Mon séjour chez mes parents, c'est super bien passé. J'ai pris du temps pour passer des moments avec Cheryl et Lénouchka. On a discuter de plein de choses mais nous n'avons pas évoqué le sujet « Colocataire », et je les remercie.

Je me pose devant le canapé et je regarde la télé pour faire passer le temps. J'entends des pas puis la clé dans le verrou de la porte d'entrée. La porte s'ouvre et je tourne la tête. Il est enfin là. Je souris légèrement et j'attends qu'il se retourne.

Il referme la porte et il se retourne. Je ne le reconnais plus, son bronzage le réussi.

— T'es beau avec ton bronzage, lui dis-je.

— Je sais je sais, par contre toi t'as pas changé.

— Merci, susurre-je d'une voix méprisante.

— Mais je rigole voyons.

Il s'approche de moi tout souriant et m'embrasse délicatement. Je ferme les yeux pendant un court instant. Il se relève et se retourne pour aller chercher je ne sais quoi. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit mais je lui donne une petite fessée. Il c'est retourné violemment. Je souris bêtement.

— Et en plus t'as un petit cul bien musclé, en rajoute-je.

— Oui mais mon pauvre petit cul me brûle maintenant et c'est la faute à qui?

— Pourquoi j'ai tapé trop fort ? Quand je te disais que j'avais de la force.

— Rêve pas trop non plus ! J'ai juste un coup de soleil sur les fesses, je sais pas trop comment j'ai fait.

— En même temps t'as jamais été très doué.

Il lève les yeux au ciel à cause de ma remarque.

— Sinon comment était tes vacances chez tes parents ?demande-t-il.

— Cool et les tienne ?

— Super bien, t'as réfléchi ?

— A propos ?

— Miléna...

— Bien-sur que j'ai réfléchi, et je pense qu'on devrait essayer.

— Vraiment ? Tu rigole pas ? Me dit-il avec espoir.

— Bah non, idiot.

Il sourit de toute ses dents et il s'approche de moi. Il m'embrasse langoureusement et entre deux baisers il me dit.

— Putain, j'y crois pas, je...

— Chut.

Il se tut et notre baiser s'approfondit. Je sens sa langue qui cherche la mienne. Nous nous détachons et nous reprenons notre respiration. Je souris légèrement, je me sens en sécurité.

— Je vais faire des pâtes, m'informe-t-il.

J'hoche la tête et il va dans la cuisine, il se lave les mains et il fait bouillir de l'eau. Je continue de regarder la télé. Je finis par ne plus la regarder et je fixe un point au loin. Pensant à tout et n'importe quoi. Puis je ne pense plus à rien mais je reste fixée sur le même point. Mais sa voix me réveille.

— À table.

Je me lève et le rejoins. Il a fait des pâtes au pesto et ça n'a pas l'air d'être trop mauvais. Je mange et comme je l'avais pensé plutôt, c'est bon. Nous mangeons en silence et de temps en temps il lève la tête pour me sourire. Je débarrasse et nous nous installons sur le canapé.

Il lance la télé et je m'approche de lui. Je touche de mes fins doigts sa belle peau caramel. Ça le change beaucoup cette nouvelle couleur et ça met énormément ses yeux en valeur. Le film se termine et il me dépose un délicat baiser sur le front. Je le regarde et il me chuchote.

— On devrait aller se coucher car demain c'est la reprise.

— Oui tu as raison, je souris.

Nous nous levons et il éteint à notre passage toutes les lumières. Nous allons dans sa chambre. Je me déshabille devant lui sans gêne et je lui pique un tee-shirt. Je reste en culotte pour être plus décontracté. Je m'allonge près de lui. Il ne porte pas de tee-shirt et d'après mon touché avec ma cuisse, il n'a non plus pas de jogging. Je suppose qu'il est en boxer. Je touche sa hanche, et oui j'ai bien supposé .

— J'ai énormément envie de toi actuellement, m'informe-t-il.

Je me colle un peu plus à lui.

— Je préfère attendre et je suis fatiguée.

— Pas grave, ça sera pour plus tard.

Je ne dis rien. Je me colle d'avantage à lui. On est juste écrasés en ce moment. Il m'embrasse le front et nous nous endormons entrelacés.

Don't play with fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant