Don't play with fire

Chapitre 36: réalité

[present]
Novembre, 2019

Je me lève en sursaut, je sors le plus vite du lit. Et me regarde dans un miroir, j'ai les cheveux en vrac et mon visage n'en parlons pas. Je me rhabille à la hâte, et quand j'ose quitter la chambre. J'entends un ronronnement derrière moi. Il dort paisiblement. Je sors de cette pièce et cours en bas. Je sors de la maison et j'appelle un uber.

Il finit par venir quelques minutes plus tard et je monte à l'intérieur, j'indique au chauffeur ma destination et il se dirige vers l'endroit demander. Je sors de la voiture et fonce à l'appartement. J'ouvre la porte d'entrée et je fonce dans ma chambre. Je savais pertinemment que je n'allais pas voir Ewenn, il doit sûrement dormir à six heures du matin.

Je m'écrase de tout mon long dans mon lit et réfléchis à ma nuit passer chez Aedan. Qu'est que j'ai fait, je me mets à pleurer désespérée par mes acte et par moi-même. Je viens de trompé mon copain et je le regrette énormément, ce n'était pas dans mon plan, dans mes attention. La nuit d'hier soir à présent me dégoûte, j'avais apprécié. Juste pour le sexe sûrement. Je devrais en parler à Aedan.. que je ne veux rien avec lui, que j'ai besoin de son aide.

J'arrête de penser et je m'endormis essayant de rattraper ma nuit de sommeil.

                                       *

Je sors de ma chambre et va prendre mon petit déjeuner. Ewenn est installé à table entrain de manger. Je m'installe à côté de lui évitant tout contacte physique avec lui.

— Alors cette soirée hier ?

— Euh... cool, dis-je en chuchotant.

— Je t'ai attendu jusqu'à deux heures du matin mais tu n'as pas fait ton apparition je peux savoir pour quoi ?

— On est partie en boîte de nuit après... inventais-je.

Il hoche la tête vers moi et embrasse mes lèvres délicatement. Je frissonne, je sais pas trop pour quoi. Il me susurre tendrement:

— J'espère que tu t'étais bien amusée.

J'acquise. Il lache mes lèvres mais je le rattrape d'un seule coup. Je pose mes mains sur ses joues et presse violemment ma bouche sur la sienne. Je lui dépose plein de baiser brutaux et entre un je lui dis:
« Je suis tellement désolée.. »

— De quoi tu par...

II ne termine pas sa phrase que je re plaque ma bouche contre la sienne. Je me sens sale, je me dégoûte mais si c'est comme ça que je veux le garder et que je ne veux pas lui dire la vérité. Je dois le faire. J'approfondis le baiser en enfonçant ma langue dans sa bouche. Je me lève et l'emmène dans sa chambre.

Oupsi, encore une autre scène. Si vous ne voulez pas lire ce passage, sauter 9 paragraphes ( faut aussi compter les dialogues ) sinon bonne lecture.

Nous rentrons et je le pousse sur son lit. Je me mets à quatre pattes sur lui et j'enlève son tee-shirt. Je m'approche de lui et embrasse chaqu'un de ses pectoraux. Je remonte plus haut pour embrasser son cou. Je trouve un endroit qu'y me plaît pour lui faire un suçon. Il grogne de contentement. Je redescends en fessant glisser ma langue. Je lèche l'un de ses tétons.

Je me redresse et j'enlève mon tee-shirt. Je n'ai pas de soutien-gorge. Ewenn regarde ma poitrine avec désir. Il pose ses mains sur mes hanches et me fait basculer sur le côté pour qu'il soit sur moi. Il m'embrasse passionnément et prends l'un de mes seins en main et le presse délicatement. Je gémis doucement. Il se lève et enlève son jogging. Je fais de même et j'enlève mon short.

Il se colle à moi et je sens une bosse dure sur ma cuisse constatent son envie. Nous nous embrassons pendant encore un moment et je ne peux plus attendre alors je baisse ma culotte et j'enlève le boxer de mon partenaire. Je lui susurre:
« C'est maintenant ou jamais. »

Il ne se fait pas prier et rentre en moi. Je cris de plaisir. Il enchaîne quelques vas-et-viens, mais je finis par le repousser brutalement je me lève.

— Où tu as mis tes préservatifs.

— Deuxième tiroir de la table de chevet.

J'en récupère un et lui tend. Il le met sur son anatomie.

— Je ne pense pas que t'as envie d'un bébé donc c'est mieux pour l'instant, lui informais-je.

Il hoche la tête et je reviens sur lui. Nous repartons comme tout à l'heure et nous atteignons tout les deux la jouissance. Nous nous allongeons essoufflés. Il m'embrasse la tempe comme si j'étais un bien précieux. J'enroula mes bras sur son ventre pour être le plus proche de lui.

C'est à ce moment qu'il fit ça déclaration:

— Je t'aime... je sais que ça ne fais pas longtemps qu'on se parle mais on se connaît depuis le collège non?

Je reste sans voix ne pouvant rien dire. Je redoutait ce moment plus que tout.

— Tu ne m'aimes pas c'est ça ?

— Et bien je ne sais pas trop...bégayais-je.

— J'espère que tu n'es pas là que pour le sexe.

Je me décale de lui brutalement.

— Tu plaisantes j'espère.

Blessée par ce qu'il pense de moi. Il reste sans voix et je lui dis se que j'ai sur le coeur:
« J'ai besoin de réfléchir. »

Je récupère mes affaires, je m'habille et je sors de sa chambre pour m'enfermer dans la mienne. Je m'écrase sur mon lit et je m'effondre en larmes repensant à hier avec Aedan. Je me déteste, je suis qu'une grosse salope. Mais pourquoi j'ai fais ça ! Mes sanglots redoublent d'intensité. Je prends tous ce qu'il me passe par la main et je l'éclate contre le sol. J'entends du verre se briser, des choses se casser mais je ne réagis pas.

Je me stoppe net quand j'entends la porte de ma chambre se faire forcer.

— Ouvre cette porte Miléna !

Je ne réponds rien et mon visage se ride par ma tristesse et je me remets à pleurer. Je m'approche de la porte et l'ouvre. Il est devant celle-ci et il fonce sur moi pour me prendre dans ses bras.

Je ne mérite pas son aide, sa reconnaissance, son amour. Je suis qu'une grosse pourriture qu'il faut détruire.

Il chuchote doucement:
« Raconte moi pourquoi tu es comme ça... »

Je l'entends mais je reste de marbre. Mon corps reste statique et je ne réagis pas à son câlin. Je finis par articuler un petit:

— Laisse moi seule, s'il te plaît.

Il n'insiste pas, il me lâche et referme la porte derrière lui. Je reste sans bouger, en plan. Juste l'envie de disparaître de ce monde.

***

Pause du livre pour quelques semaines, à cause des examens de fin d'année et pour avoir plus de temps pour moi.