Don't play with fire

Chapitre 16: Qui ne court point, n'emporte point le prix.

[present]
Septembre, 2019

Je finis de mettre mon jogging et ma brassière de sport. Je sors dehors et me dirige vers le parc devant chez moi. Je commence à trottiner pour m'échauffer. J'écoute une musique de ma playlist préférée. Je fais plusieurs fois le tour du parc avant de poser mes mains sur mes genoux épuisée.

Je rentre dans un petit café et demande au serveur une bouteille d'eau. J'attends quelques minutes avant qu'il ne me l'apporte. Je le remercie et commence à boire de grosses gorgées. J'essuie la transpiration de mon front avec le dos ma main même si ça ne donne pas des résultats très convaincant.

— Miléna ?

Je me retourne à l'appelle de mon prénom et tombe sur Esteban, je souris de toute mes dents ; contente de le voir.

— Comment vas-tu ?

— Tranquille et toi ?

— Ça roule, m'informe-t-il.

Je lui souris d'avantage toute contente de prendre de ses nouvelles. Il se pose sur la chaise devant moi et commence à me raconter quelques petites anecdotes amusantes. Nous finissons par nous dire au revoir et je rentre à l'appartement pour commencer mon exposé.

Je rentre chez moi et je constate que mon colocataire n'est pas là. Je vais me laver car je suis toute collante. Enfin sortie de la douche, je sors toute les affaires nécessaire pour travailler.

J'entends la porte s'ouvrir et remarque qu'il commence à faire nuit. Je regarde l'heure affichée sur mon téléphone. Je remarque que j'ai travaillé plus de trois heures. Mon colocataire arrive et ne prête même pas attention à moi. Il se dirige vers sa chambre mais je le stoppe en élevant ma voix.

— Et c'est tout ? Pas de remerciement ?

Il se retourne pensant qu'il allait froncer les sourcils ou me crier dessus mais non, il fait, à mon grand étonnement, le contraire. Il me fixe intensément.

— Merci.

Il se retourne et rentre dans sa chambre. Je n'ose pas prononcer un mot. Je range mes affaires de cours toujours en incompréhension. Je vais me préparer vite fait des pâtes et les mange devant la télé.

Je ne vois pas le temps passer et finit par m'endormir.