Chapitre 37: Aide

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[present]
Décembre, 2019

Cela fait déjà un mois, que je vomis toute mes tripes. Je sais que c'est mal pour ma santé mais l'acte que j'ai fait avec Aedan m'a littéralement détruire. Les messages reçu par le milliardaire ont été très nombreux mais j'ai préféré le laisser en vue. Je n'avais pas le courage de répondre et je ne l'ai toujours pas.

Avec mon cher petit ami, ce n'est pas tout rose non plus. Tout les jours pratiquement nous allons dans notre chambre faire nos ébats. Je crois bien qu'il ne remarque même pas que je souffre intérieurement. Il me répète pourtant sans cesse qu'il m'aime. Mon esprit à envie d'y croire mais mon cœur lui n'en fait qu'à sa tête.

Quant aux cours, rien de spécial. Une routine quotidienne. Avec les amies aussi, ma vie est devenu monotone. Je m'ennuie, je veux tant quitter cette vie. Est-ce une vie de ne pas profiter ? De ne pas s'amuser ?

Je veux du renouveau.

J'ai longuement réfléchie et j'ai pris mon courage a deux mains. J'appelle un Taxi qui vient directement me chercher en bas de l'immeuble. Je lui indique l'adresse rapidement et celui-ci m'y conduis. Il me déposa jute devant l'agence d'Aedan puis partie dès que je l'ai payer. Ma timidité reprends rapidement le dessus et je me stoppe juste devant les portes coulissantes du riche milliardaire. Une jeune femme passa devant moi et se plaça devant les portes qui s'ouvrirent, elles s'ouvrirent me laissant, a nouveau seule, dans la grande avenue.

Une brise fit onduler mes cheveux, je tressailli a cause du froid. L'ombre augmenté de plus en plus et les lampadaires s'allumèrent.

Un bruit aigu me fut sursauter, Un cri ! Un cri de femme. Mon adrénaline me poussa a faire quelque chose que je n'aurai jamais fait plus jeune. C'est à dire courir en direction de l'hurlement.

Je me retrouve dans une ruelle sombre a côter d'un bar, a bout de souffle. Au loin, dans la pénombre, je vis l'ombre d'une femme... un homme la tenait fermement, Au p*tain je veux même pas savoir. Je resta figée, a regarder la scène, degoutée. L'homme insulta d'une voix incertaine ou plutôt la même voix que celle d'un homme bourré.

Il fallait à tout pris que j'intervienne, mais mon corps reste figé sur place. La panique me pris et avant que l'homme soulève la jupe de la jeune femme. Je courus comme une folle sorti d'un asile et me jeta sur lui. Il nu pas le temps de comprendre que je le frappa de mon point ferme. L'adrénaline était montée comme pas possible.

Je le frappe sans m'arrêter, ma main souffre mais je ne veux pas arrêter, je ne peux pas. Voyant qu'il est sur le point de tomber dans les pommes, je me relève et lui donne deux gros coup de pied dans les côtes, il crie de douleur ; mais je m'en contre fiche, je n'ai pas de pitié pour ces personnes aussi horrible.
Pendant que je donne mon dernier coup, je lui cris en colère:
« Sale connard ! »

Je pose mon pied au sol et prend ma main dans mon autre main. Je grimace de douleur et observe ma main qui est en sang. Je finis par lever la tête et à regarder la femme qui se tenait devant moi terrifiée.

— Désolé pour tout ça, je ne voulais pas vous...

Je n'ai pas eu le temps de terminer ma phrase qu'elle se jette sur moi et éclate en sanglot. Elle serra mon corps de ses bras et je fis de même. Je mis ma tête sur son épaule, je lui frotte le dos essayant d'être la plus réconfortante possible. J'attendis qu'elle arrête de pleurer et je me desserre de son emprise.
Elle essuie avec la paume de ses mains, ses yeux remplis d'eau.

— Je suis désolée, je ne voulais pas...

— Ne vous inquiétez pas, lui informais-je.

Elle baisse la tête mais ses yeux tombent sur le corps de l'homme et un haut le cœur lui pris.

— Oh désolé, je vais ranger tout ce bazar.

Je traîne le corps avec difficulté et le coinça derrière une poubelle. J'essuie mes mains fière de moi et me tourne vers la femme.

— Et sinon c'est quoi votre nom ?

— Agatha Lyain.

Elle s'approche de moi pour me prendre la main mais elle s'arrête net en voyant l'état défavorable de mon membre.

— Je suis Miléna Marchal, ravis de faire votre connaissance.

Je lui souris de toute mes dents et elle fit de même mais dans un sourire plus timide.

— Sans être indiscrète que fessiez vous toute seule dans un bar à cette heure ci ?

— Je fuyais ma journée horrible de boulot.

J'hoche la tête, la comprenant parfaitement.
Nous continuons à faire connaissance quand je vis une grande ombre s'approcher de nous. Comme signe de défense, je monte mes poings et je me pose en position d'attaque.

— Restez derrière moi, on ne sait jamais.

Elle fit ce que je lui avais dit plus tôt. L'ombre s'approche d'avantage et je resserra mes poings, prête à mordre.

— Il y a quelqu'un ? Demande l'homme.

Je baisse mes mains ayant reconnu cette voix familière.

— Ce n'est que toi...

Il sortit de la pénombre et je pus voir son visage qu'y n'avait pas changer depuis un mois.

Aedan...

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 01, 2020 ⏰

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