L'escapade

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D'une main tremblante, je descendis les escaliers vertigineux qui menaient a ma prison.  Un vertige me pris par surprise et ma blessure au ventre rendait ma tache plus compliquée.  L'odeur de sang entremêlé a la graisse sur les parois vieillardes me rendait malade. Chaque marche devenait difficiles a descendre. Je devais être rapide et ne pas faire de bruit.  Mais les gémissements des occupants des cages me tourmentent. Je les vois, des familles entières encagées dans ses minuscules pièces. Leurs sangs formant des lacs, leurs enfants infectés de la peste. Je veux les aider ,mais comment. Je ne suis qu'une fugueuse. Mais je ne pourrais jamais partir, les laissant ainsi. . . 

Arrivé au sous-sol, je cours, cherchant la pièce ou les clés seraient cachées.  Je me dépêche savant parfaitement que mon temps est compte. Mais ce n'est pas cela qui me déchire le plus. Ce sont les cris des enfants qui me demandent de les aider. Je me dépêche. Mais ma blessure me fait atrocement mal. Je souffre. Mais j'oublie, je me concentre. Il faut que je parte, il faut que je les aide. Je trouve enfin l'endroit tant cherché. Des dizaines de portes clés se trouvent accrochées au mur. Je n'ai pas le temps de réfléchir, je les prends tous ou plus au moins. Je cours vers les cages humaines. Mais trop tard, j'entends des pas.  

Un groupe se prépare a pénétrer le corridor. Mais quelque chose cloche, ce n'ai pas Karkasin et ses acolytes. Ces intrus forcent la serrure. . . Rapidement, je me cache derrière une colonne, pour ne pas être aperçus. Je me mets de profil, ainsi me permettant d'avoir une belle vue sur nos visiteurs. Mettant les clés dans ma poche arrière de ma chemise, j'attends. D'abord, j'entrevois la tête d'une fille, elle doit avoir quatre ans de plus que moi.  Son style est moderne mais aussi ancien.  Elle est vêtu d'un chemisier rose claire, d'une mini-jupe bourgogne et pour finir d'une paire de bas montante jusqu'au cuisse. Elle est chausse d'une paire de botte et sa tête et couvert d'un béret brun et d'une paire de lunette.  Elle est en tête du groupe, tout de suite suivi d'une sorte d'homme poisson. Celui-ci ne ressemble pas a Arlong, sa peau étant plus blanche. Son crane est parsemer de taches grises et il est vêtu d'une sorte de kimono.  Leur groupe était formé d'une autre dizaines de personnes.  De ma cachette, j'ai pu entrave quelques discussions.

-Ils ne sont pas la, dit la fille au béret

-Alors il faut en profiter. Les informations que Sam a trouvé sur cette forteresse ne sont pas très claires. Mais si on veut avoir un portrait générale, je dirais qu'une centaine d'esclaves sont gardés dans ses cages; dit l'homme poisson.

Den,Den,Den,Den,Den

-Oui Kyle, on est arrivé, non . . . oui. . . a droite tu dis. . . d'accord. . . je te tiens au courant

-Qu'est-ce qu'il y a Koala; dit le l'homme poisson

-Kyle dit qu'on se fait observer, viens Hack il faut faire vite et tous les libérer. Attends, dit-elle en ressortant de la pièce au milles clés. Quelqu'un nous a dépasser. Tu penses que Karkasin soit assez intelligent pour avoir pris des protections et pris la fuite avec les clés.

Et ils s'éloignèrent en parlant avec rapidité et dextérité. Lentement, ils se rapprochaient de ma cachette et sorte de nervosité me submergea. Ils ne faisaient pas partie de la bande de Karkasin, mais je ne connaissais pas leurs intentions. Que fallait-il faire. . .

-Eh toi avec les cheveux oranges. . . 

Vivement, je me retourne vers la voix qui m'a interpellé. Un garçon d'une dizaine d'années me juche du haut de son un mètre quarante-cinq.  Il a les yeux d'un or percent et les cheveux de la couleur des corbeaux. A ses cote, un autre garçon, son frère je pense. Celui-ci blond et petit, a des yeux de couleurs différentes. L'un bleu ciel, l'autre rouge sang. Son regard est empreint d'une haine mêlée a la folie, me faisant frissonner. 

Le secret de NamiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant