[Crossmare] Senpai... Pourquoi?

Chapitre 1

/Cette fanfiction contient des scènes à caractères sexuels\

Cross

- Bon à rien! Cette mission était importante et tu as tout fait foirer!

Je tentais de respirer comme il se doit, cependant ce n'était pas d'une grande facilité avec le tentacule de mon chef entourant mon corps entier. Je n'essayais même pas de me débattre, et je ne me répétait qu'une seule chose dans mon esprit:

"Ce n'est qu'un mauvais moment à passer."

Je ne répondais pas aux sermonnades du squelette d'encre, je savais pertinemment que c'était... Inutile. Pire encore, ça pourrait me blesser d'avantage, alors je me contentais de fermer ma gueule. Encore, et encore... Alors que cette personne qui me blessait n'était autre que mon crush. Idiot, n'est-ce pas?

Je sentis subitement ma tête percuter un mur, puis un craquement qui m'arracha un cri de douleur, il s'agissait de mon crâne qui venait de se briser.

Ô combien il était difficile de retenir mes larmes qui voulaient simplement dévaler mon visage, mais le chef allait encore plus s'énerver.

Il continue de me jeter sur tout ce qu'il pouvait, bibliothèque, bureau, mur, porte, et j'en passe...

Je faisais de mon mieux pour cacher les larmes qui avaient déjà coulé sur mes joues osseuses, et, enfin, je sentis la pression du tentacule de mon chef se relâcher, me jetant par terre par la même occasion.

- Range-moi tout ça avant que je ne revienne.

Il se téléporta autre part, me laissant à moitié mort par terre. En un gémissement de douleur, je me leva avant de retomber dans un énorme fracas. Je n'arrivais même plus à distinguer où j'étais exactement, mon crâne tournait et je sentais que j'allais m'assoupir, mais si ça arrivait, Nightmare me redonnerait volontiers une nouvelle dose de coups.

En tremblant, je pris appui sur un mur et arriva finalement à me lever, bien que mes jambes tremblaient et que ma vision était encore floue.
Je souffla plusieurs fois et commença par me soigner le stricte minimum, comme j'en avais l'habitude.

C'est malheureux de dire ça, mais c'était devenue une véritable habitude. Je suis un raté, et mon chef ne fait que me punir pour ce que je suis...

Sans même que je ne m'en rende compte, les larmes avaient recommencé à mouiller mon visage.

D'un rageux geste de mon bras je les effaça et commença à ranger le bureau de Nightmare.
À peine une petite heure plus tard, lorsque j'avais terminé,  j'entendis la porte s'ouvrir en furie, laissant apparaître le squelette tentaculeux.

Instinctivement, je recula jusqu'au mur et baissa la tête.

- Dégage.

Mais je ne l'ai pas écouté. Je suis resté statique, et leva la tête avant de plonger mon regard dans sa seule pupille visible, remarquant que sous celle-ci une couleur bleutée résidait.

J'avais complètement oublié! C'est la période des chaleurs, et Nightmare a la mauvaise chance de les avoir avant la plupart d'entre nous.

Je me décolla lentement du mur et m'approcha de lui.

- Je t'ai dit de dégager!

Il allait m'attraper encore une fois avec un de ses tentacules, mais il se stoppa lorsqu'il me vit juste en face de lui.

- Laisse-moi me faire pardonner, Senpai.

Je me baissa, me mettant à genoux, et descendit son bas ainsi que son sous-vêtement, révélant son imposant membre. Je l'entendis soupirer de soulagement et je caressa doucement son membre avant de le sucer avec rapidité en fermant les yeux.

Ses forts gémissements de plaisir se faisaient sûrement entendre dans tout le manoir, mais je m'en fichait. Je suçais Senpai. J'étais en train de le sucer. Depuis le temps que je voulais goûter à son membre, depuis le temps que j'attendais ça.

Un léger couinement de surprise m'échappa lorsqu'il appuya fortement sur mon crâne encore blessé, me forçant à faire des gorges profondes. Je me plia à ses désirs, manquant par moments de m'étouffer, tandis qu'il m'ordonnait d'accélérer la cadence de mes va et viens buccaux.

Je continue alors de le sucer pendant une bonne dizaine de minutes avant qu'il n'éjacule dans ma bouche.
Il retira son membre de ma bouche, tandis que je le regardait, de la semence au coin de la bouche.

- Tu viendras me voir ce soir.

Il partit, me laissant seul. Je souris inconsciemment et me leva. La future soirée allait être très longue.