~Chapitre 16 : La dernière amertume~

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Je quitte le vestiaire puis le bâtiment en souhaitant une agréable journée à mon professeur.

Le chemin du retour fut très court et très silencieux. Je devais rentrer avec Pauline mais elle avait d'autres priorités. Je respecte totalement cela mais j'aurais aimé qu'elle rentre avec moi, que nous puissions parler de tout et de rien comme on le fait á chaque fois. Mais ce n'est pas grave, je ne lui en veux pas. J'ai donc réalisé le chemin seule et quand je vous dis qu'il était silencieux, je passe pour quelqu'un de bête car c'est logique, je ne vais pas parler toute seule !

- Ça me gratte, c'est insupportable. Je ne sais pas si je vais pouvoir tenir le reste de la journée comme ça. J'espère juste que ça ne se voit pas. Ahlala qu'est ce que ça me gratte ! Dit ma conscience.

Vingt minutes plus tard.

J'arrive tout près du lycée. Je ne veux plus affronter ça seule... Je ne veux plus retourner dans ce trou ! J'aimerais être dans un lycée où tout se passe bien, mais je n'est pas le choix d'être ici. Ce n'est pas le paradis et c'est bien pire que l'enfer. C'est un endroit que je ne peux pas décrire avec un autre mot que maudit.

C'est alors que je pénètre dans la cours. J'entends un rire... Même plusieurs rires ainsi que des regards posé sur moi...

Je tourne la tête et là, c'est l'horreur totale. J'ai l'impression que c'est un drame qui est en train de s'abattre sur moi.

Je ne l'avais donc pas oublié dans le vestiaire collectif ! Ce putain de truc qui va me ruiner ma journée voir même, mon année scolaire !
De toute manière, ma vie était déjà ruinée mais là, s'en est trop !!

Je n'auraus jamais imaginé qu'elle m'aurait fait ça un jour, c'est totalement inadmissible de sa part ! Ça se prétend être "pote" mais quand c'est pour te cracher à la gueule ou te l'a faire à l'envers ça n'hésite pas !

Je ne supporte vraiment plus ses rires... Je récupère ma culotte accroché à l'aide d'épingles à linge qui se trouve sur une barrière à l'entrée du lycée.

Je marche furieuse en direction des toilettes en entendant toute sorte de remarques...

- Tu n'aura jamais de mec si tu porte des culottes avec des petits ronds roses bonbons. Dit un garçon en me filmant.

- Nan mais pire. Dit la peste de Clara.

- Tu n'est qu'une minable. C'est bien joué d'avoir fait ça ma belle. Dit Manon.

Comment ça ma belle ?! Depuis quand elle est pote avec eux elle ?! Je me retourne brièvement afin de croiser son regard mais j'ai l'impression d'être dans un cauchemar, que ce n'est pas la réalité et que je vais me réveiller ! Elle est en train de faire une accolade avec Manon. Le pire dans tout ça, c'est de voir qu'elle à l'air de bien se marrer en compagnie de ses pourritures et que la situation l'amuse...

Je me retourne une nouvelle fois afin de bel et bien partir en direction des toilettes. Je m'enferme dans l'un d'eux, me déshabille et remet ma culotte afin que je n'ai plus la sensation de démangeaison avec le tissu de mon jean. La colère que j'éprouve se dissipe vite et devient vite des larmes.

Après m'être rhabillé, je m'assois par terre et me vide de tout mon corps au dessus des toilettes. Entre les larmes qui ne cessent de couler et la gerbe que j'ai, j'aurais bien tout sali. Je vomi à en crever et montrant ma haine même qi personne ne pouvait et n'avait l'envie de le voir. La seule chose que tout le monde voulait actuellement, c'est de se foutre totalement de moi.

Je ne supporte vraiment plus tout ces gens et leurs moqueries incessantes. J'aimerais tellement pouvoir en parler avec maman mais je suis sure qu'elle me prendrais pour une folle ou même qu'elle ne me croirait pas.. Puis de toute manière, il n'est pas facile de parler de ce genre de choses à qui que ce soit.

La sonnerie se mit à retentir.

Je suis encore là dans ces toilettes et je ne veux plus jamais en sortir. Je n'ai absolument pas envie d'affronter le regards des autres après ce qu'il vient de se passer. Cependant, si je ne sors pas, je serais bien embêté parce que maman penserait que je sèche les cours alors que pas du tout...

Je décide donc d'en sortir. Je me regarde dans le miroir et je me vois décomposé avec les yeux aussi rouges que le sang.

Je sors des toilettes et les personnes étant présente dehors me fixent et ricanent. C'est exactement comme j'avais imaginé ma sortie d'ici.

Je me dirige le plus rapidement possible vers la vie scolaire pour dire que je ne me sens pas très bien et que l'infirmière m'a dit de rentrer à la maison. Les surveillants acquiert et me laisse rentrer chez moi.

C'est impressionnant à quel point on peut mentir dans ce lycée ! Ils en ont tellement rien à faire qu'ils ne vérifient même pas si nous sommes vraiment malade et si nous sommes passés à l'infirmerie ou non.

Je suis donc rentré chez moi. Maman n'était pas à la maison. Elle était encore au travail. Je ne connaissait pas ses horaires d'aujourd'hui. J'ai donc laissé un mot sur la table en disant que j'étais rentrer parce que des professeurs étaient absents alors que c'est totalement faux. En même temps, si j'aurais dit "je suis rentré parce que je ne me sentais pas bien", dès qu'elle serait rentré, elle serait venue dans ma chambre pour me demander ce qui n'allait pas et je n'avais absolument pas besoin de ça.

Je me suis relu et j'ai poursuivis le message :

Maman, je suis rentré parce que certains de mes professeurs sont absents et donc je n'avais pas cours. Je suis allé dans ma chambre pour me reposer car je suis totalement fatiguée. Le cours de piscine de ce matin m'a carrèment achever. Lorsque tu rentrera, ne viens pas me réveiller pour manger, je mangerais mieux demain. Bises maman. Emma.

Après avoir fini le mot et l'avoir laissé sur la table, je suis allé dans ma chambre.

Je me suis finalement endormie au bout d'une heure ou deux en pensant sans cesse à cette phrase :
- Pauline est une traître, une vrai pourriture comme les autres.

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Que pensez-vous de ce chapitre ?

Es-ce que c'est ce dont vous vous êtes imaginé ou pas du tout ?

Bonne soirée les petits Fugax.♡
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~Amitié qualifié.~ {TOME 1}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant