Melancolia

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Au milieu de ma chambre, je regarde le monde.
Le temps est changeant.
Tantôt il pleut des humeurs impetueuses, grisant le ciel d'une nuance orageuse.
Et puis tantôt le soleil adouci l'intérieur de la pièce autant que des sourires éloignent les orages.
Le temps avance.
Les couleurs prennent un ton pastel virant sur la mélancolie.
Les nuages deviennent gris bleutés et dessinent les fins traits d'un jeune homme, le visage levé vers les cieux et accentué avec le soleil illuminant sa face.
Seul son visage est visible parmi cette masse bleutée, qui prend de plus en plus d'ampleur.
Comme dit plus tôt, l'horloge défile
Et il ne reste plus que de cette silhouette des traits de nuage.
Comme de la peinture étalée à la brosse.
Il s'est désagrégé pour rejoindre le soleil.
Du moins je l'espère secrètement.

Il fait de plus en plus sombre au fur et à mesure où la nuit approche.
Les couleurs qui ornent la palette des songes se composent dorénavant de nuages bleutés, de ciels clair et de rideaux noirs.
J'aimerais tant toucher de mes propres mains la douceur de cette étendue aux allures de coton.
Les nuages sont aussi loins de mes mains que mon passé en ai avec mon corps.
Malgré que le temps passe, que mon corps vieillisse, mes émotions et mes souvenirs n' en sont pas moins vifs que les oiseaux qui traverse cette mer grise.

En attendant que cette immensité recouvre ma maison et mon jardin,
j'observerai le ciel à travers ma fenêtre.

"petit guide des grandes Espérances"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant