𝗢𝗦 : Quand la souffrance nous tient [𝐉𝐨𝐫𝐠𝐢𝐚𝐫𝐚]

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"Face à la souffrance d'un être humain ou d'un animal, il n'y a que deux attitudes possibles : construire un mur froid d'indifférence ou, au contraire, s'ouvrir et se laisser atteindre."


Yann Arthus-Bertrand





La souffrance est vaste, tellement vaste... nous pouvons souffrir de tout et n'importe quoi. L'amour, l'amitié, la solitude, la trahison, l'indifférence, la différence, la peur, le désespoir...


Quand la souffrance nous tient, il est difficile de s'en échapper, il est difficile de lutter contre ce puissant sentiments qui nous dévore au fur et à mesure que le temps passe, il est difficile de s'en sortir quand on ne laisse rien ni personne nous aider.


Ce sentiment dévastateur est souvent l'acte de beaucoup de choses affreuses, la méchanceté, la vengeance, la dépression, la solitude, l'amertume et la mort.


Peu de personnes s'en sortent seules, peu de personne veulent s'en sortir, peu de personnes se laissent aider, peu de personnes résistent et se relèvent.


Jorge Lopez, un jeune homme de dix-huit ans ressent de la souffrance mais au lieu de l'affronter, il la laisse s'infiltrer en lui pour être quelqu'un dépourvu de toute compassion, de sentiments, d'amour... un jeune homme étant désormais d'une méchanceté épouvantable, devenu froid et distant avec pratiquement tout le monde, devenu quelqu'un d'autre à cause d'une souffrance profonde.


Et si Jorge pouvait retrouver sa véritable personnalité en se laissant aider ? En se laissant aider par une jeune femme blonde prête à tout pour lui faire comprendre que la vie est trop précieuse pour être gâcher par des sentiments venant de l'enfer.


Chiara Parravicini y arrivera-t-elle ?




Chiara


[Samedi 2 Février, 13h37, à l'appartement de Chiara Parravicini, Argentina]


En pleine lecture d'un roman d'amour, je sens une présence près de moi. N'y faisant pas attention, je poursuis ma lecture tranquillement mais on vient m'arracher mon livre des mains.


Je me redressa du canapé en vitesse, furieuse contre ma coloc de m'avoir interrompu dans ma lecture. Je la fusille du regard et croise les bras contre ma poitrine.


-Ne me regarde pas comme ça Chia', je le fais pour ton bien.

-Mon bien ? Mais qu'est-ce que tu vas encore inventer comme connerie ?   _M'exclamais-je.

-Je te signale que tu dois être chez les Lopez pour quatorze heures.   _Me rappelle la rousse.


𝗢𝗻𝗲 𝗦𝗵𝗼𝘁 [𝐒𝐨𝐲 𝐋𝐮𝐧𝐚/𝐀𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant